Sri-Lanka 3 (Tourisme)

Les petites villes que nous avons visitées se développent souvent autour d’un carrefour où les routes sont goudronnées. La majorité des boutiques s’y trouve concentrée et les conducteurs de tuk-tuk attendent l’éventuel client sur les bas-coté. Notre dégaine de touriste fait que nous sommes très souvent sollicités. « Hello sir! You want a tuk-tuk ? » est  sans conteste l’expression la plus courante  du Sri Lanka!
 

 

Dés que l’on s’éloigne des axes, le calme revient et les cris d’oiseaux remplacent pots d’échappement et incessants coups d’avertisseurs. Les routes sont en terre battue sableuse où les rencontres sont rapidement conviviales. Ces pistes sont en bon état, du moins celles que l’on a empruntées, malgré les trombes d’eau qui tombent régulièrement. Attention, il n’y a pratiquement pas de panneaux aussi  on peut facilement perdre son orientation mais, il y aura toujours une âme charitable pour vous remettre dans la bonne direction.
 

 

La concentration des habitations s’amenuise dans la forêt où alternent de belles maisons avec des habitations plus sommaires.
 



Malgré le manque évident de confort de certaines demeures, nous n’avons jamais rencontré de personnes à l’allure négligée.

 

En parcourant ces routes goudronnées ou pas, nous croiserons de nombreux temples. Ce sera un des thèmes de nos prochaines excursions.
 

 

Un trajet assez éprouvant en bus nous a menés de Kandy à Habarana. La chaleur est encore plus pesante; heureusement, un lac en partie recouvert de lotus, (symbole de fertilité, prospérité et longévité), donne l’illusion d’un peu de fraicheur.
 

 

A coté, la verticalité toute relative d’une petite falaise réveille notre instinct de grimpeur malgré le cagnard qui rend les prises brûlantes. On pourra se vanter d’avoir grimpé au Sri Lanka ! Trois minutes d’ascension et dix minutes de récupération.
 

 

C’est un bon échauffement si je peux me permettre car nous partons ensuite visiter le site de Sigirîya.
C’est une grosse molaire rocheuse, haute de 180 mètres, qui domine la jungle.
A la suite d’une sombre affaire familiale, le roi Kassyapa a décidé de transformer ce piton en forteresse.   
Les travaux d’aménagement effectués par Kassyapa au Ve siècle sont impressionnants. Les jardins, au pied du rocher, possédaient plusieurs piscines alimentées par un réseau d’irrigation complexe:Wikipédia : Il est particulièrement complexe et avancé pour l’époque (ve siècle), le réservoir qui alimente le réseau est situé à plus de dix kilomètres du site et la canalisation souterraine qui permet l’acheminement de l’eau débouche seulement 50 centimètres plus bas que le niveau du réservoir, soit une pente de 1 sur 20 000. Il est cependant avéré que les Cinghalais furent toujours d’excellents techniciens et en avance de plusieurs siècles au niveau des systèmes hydrauliques et d’irrigations. Les jets d’eau de Sigirîya sont emblématiques de ce savoir, à titre de comparaison les premiers jets d’eaux à Versailles ne furent inaugurés que plus d’un millénaire après ceux de Sigirîya.

 

Arrivés au pied du rocher, une interminable série de marches nous attendent.
 

 

Heureusement, à chaque terrasse, une curiosité permet de faire une halte . Par exemple, ce gros rocher, calé par des béquilles, était destiné à être dégringolé sur les éventuels assaillants. Assaillants il y a eu mais ils ont attendu sagement que la faim force Kassyapa à se rendre. (Voir article Wikipèdia).
 

 

Le long d’une passerelle accrochée à la paroi, nous pouvons admirer de belles fresques non dénuées d’érotisme.
 

 

Complètement ratatinés par la chaleur nous atteignons la porte du Lion dont la tête a disparu et contemplons le dernier escalier à gravir tout en gardant un œil sur les frelons asiatiques qui gardent les lieux. Les accidents sont fréquents parait-il.
 

 

Le haut du rocher est une belle terrasse aménagée où s’érigeait le palais royal. On peut admirer une belle piscine profonde de 2 mètres taillée dans la roche dans laquelle le roi faisait trempette avec son harem.
 

 

La vue à 360°est magnifique.
 

 

Bien, pas le temps de lézarder, il reste1232 marches à descendre ! T’as pas chaud toi ?
 


Ce site est remarquable et il vaut mieux le visiter en compagnie d’un guide. Ceux-ci sont très nombreux à l’entrée et il est difficile de faire un choix. De toute façon, il faut négocier le tarif au départ. Inutile de préciser qu’il vaut mieux être bien chaussé pour affronter les escaliers que le sable peut rendre glissant.

 

Le lendemain, direction Dambulla et son temple d’or.

L’entrée est surmontée d’un bouddha géant bien doré qui nous toise du haut de ses 20 mètres en faisant tourner la Roue de la Loi.(Dharma Chakra Mudra.) Le style est  …disons pour le moins kitch .


 

Le plus intéressant se mérite : il faut gravir une colline (encore des marches !) pour accéder à des grottes abritées par un immense porche rocheux.
 

 

Cet auvent naturel est délimité par un mur ajouré. On peut ainsi pénétrer dans cinq sanctuaires qui abritent de splendides peintures murales ainsi que de nombreuses statues recouvertes d’or, le tout dans un très bon état de conservation.(Les fresques ont été rénovées au XVIIIe.). Ce sanctuaire est fréquenté depuis 22 siècles.
 

 

A l’aplomb du mur, le surplomb est entaillée d’une rainure horizontale chargée d’empêcher le ruissellement de l’eau vers l’intérieur des parois’
 

 

En bas du site, une procession de bonzes en pierre regarde imperturbablement le défilé des croyants et des touristes.
 


Après la visite du musée où les stations prolongées sous les climatiseurs nous permettent de retrouver un peu de force, nous repartons à la recherche d’un bus qui nous ramènera à Habarana.Nous sommes fatigués et l’idée des efforts qu’il va falloir fournir pour ce faire comprendre font que le moral en prend un coup. Miracle! Un 4X4 s’arrête à notre hauteur et Kumawa,notre guide de la veille, nous ramène hilare avec sa famille.

Bouddha veille sur nous !

Suite et fin dans un prochain numéro.
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Sri Lanka

Sri Lanka 2 (Faune)

 

A la suite d’une sombre affaire familiale, le roi Kassyapa a décidé de transformer ce piton en forteresse. 

Sri Lanka 2 (Faune)

La chasse photographique n’était pas le but de ce voyage, néanmoins, au cours des différentes promenades, nous avons croisé sans chercher plusieurs exemplaires de la faune sauvage, parfois même en centre ville. Quel contraste avec notre pays où il faut employer des ruses de sioux pour réussir une capture photographique. Il est vrai que dans ce magnifique pays, jungle et étendues d’eau ne sont jamais bien éloignées et la population semble  respectueuse envers les animaux.  .

Dès que l’on sort de l’avion, on est frappé par le nombre de chien errants qui parcourent les rues. Ils sont tous à peu près du même modèle. Craintifs, on se demande de quoi ils vivent et ne semblent pas agressifs en tous cas, ceux que l’on a croisés ont dédaigné nos mollets.
Leur prolifération inquiète le gouvernement qui projette la mise à mort de 3 millions de ces chiens. Une tentative de stérilisation a échoué pour diverses raisons.

 

Les vedettes sont incontestablement les singes. Omniprésents, les macaques à toque  se laissent facilement approcher au point qu'on a envie de les toucher, mais la vue de leurs dents dissuade rapidement de toute tentative.

 

A proximité des temples, ils profitent largement des offrandes à Bouddha pour s'en payer une tranche!

 

Plus grand, le langur gris arbore un faciès plus rébarbatif mais son comportement est dénudé d'agressivité.

 

Un autre animal exotique spectaculaire est le varan. Le premier que l’on a rencontré mesurait facilement un bon mètre de long et je dois dire que l’effet de surprise est garanti.
L’animal ne s’attaque pas à l’homme mais ne donne pas envie de le chatouiller.

 

Les oiseaux sont nombreux et variés et leurs chants forment un fond sonore incessant. Le plus spectaculaire quant au plumage et ramage est le paon bleu qui vit ici à l’état sauvage .

 

Voici quelques spécimens ailés. Je vous laisse reconnaître dans le désordre: cormoran, aigrette, barbu à tête brune, ibis, cratérope affin, bec ouvert indien, etc.

 

Un autre animal sympathique croisé en visitant le site de Sigirya : un caméléon, ou agame arlequin, absolument pas gêné par la foule qui transpire en gravissant les nombreuses marches sous un soleil de plomb.

 

On rencontre fréquemment un petit lutin bondissant: l’écureuil palmiste. Il ne tient pas en place et je n’ai pu saisir que cette apparition fugitive.

 

Nous n’avons pas manqué d’aller parcourir le PARC NATIONAL DE MINNERIYA en 4X4. Il s'étend autour d’une grande retenue d’eau où se baignent de nombreux volatiles.

 

Les souches échouées sur les berges au pied de cet ibis noir ne sont pas aussi anodines qu’il n'y parait.

 

Le sage dit: Quand une souche baille, il y a de fortes chances que l'on soit en présence de crocodile!

 

La grande attraction de ce parc est bien l’éléphant. Sur la route menant au parc, j’ai interrogé le conducteur sur l’utilité du grillage qui longeait celle-ci. Il a pour mission de contenir l’intrusion des éléphants en liberté qui peuvent se montrer agressifs. Notre hôtesse a déjà été confrontée dans sa voiture à des manifestations antipathiques de la part de pachydermes en goguette et elle n’en menait pas large dans sa voiture.
Heureusement, sur les rives du lac, ces femelles semblent bien calmes. L'émotion est palpable à la vue de ces pachydermes qui dégagent une grande impression de sagesse. Loin de ces groupes de femelles nous n'apercevrons qu'un mâle solitaire mais hélas, hors de portée de mon appareil photo.



Un éléphanteau s'amuse en poursuivant les oiseaux qui accompagnent le groupe.



Il me semble que ces oiseaux profitent de l'efficacité la trompe débroussailleuse pour chercher de quoi se sustenter.

 

Ca et là, nous croisons de belles fourmilières dignes de figurer dans les scénarios de Minuscule.

 

Accompagnant une moiteur oppressante une lumière mordorée nimbe la savane. Comme toutes les fins d'après-midi, l’orage menace il est temps de rentrer car des gouttes d’1 litre d'eau chaude vont bientôt nous tomber dessus !

 

La nuit venue, Kumawat notre chauffeur de 4×4, nous fait la surprise du chef en nous proposant de diner. Arrivés chez lui, il nous présente sa famille et nous sommes reçus par des magnifiques sourires.



Mais la surprise ne s’arrête pas là. En effet, il faut regagner le 4×4 et nous voila repartis dans l'obscurité vers la jungle pour un barbecue. Un chemin défoncé, maitrisé de main de maitre par Kumawa, nous mène au bord d’une falaise où on s’installe rapidement. Déguster des galettes accompagnées de thon agrémenté d’une sauce épicée qui débouche instantanément les sinus est un moment fort, très fort !
L’obscurité nous entoure et, au loin, retentissent les jappements des renards, le moment est vraiment magique. La barrière de la langue n’est plus un obstacle pour communiquer dans des moments semblables. L'émotion ressentie face à la nature est un langage universel.


Nous ne croiserons pas d’éléphant au retour mais les cahots du 4×4 hors piste et la forêt éclairée par les phares donnent vraiment un parfum d’aventure qui nous tiendra longtemps éveillés une fois retournés à l’hôtel.

 

Hormis le chant des cigales, nous n'avons pas rencontré d'insectes mis à part une blatte et quelques punaises et libellules. Ah si, il y a régulièrement des accidents provoqués par les frelons asiatiques à certaines places. Pas de scorpions, d'araignées, ni de serpents non plus, mais nous n'avons pas cherché par manque de temps. Attendu que  les gens se promènent pieds nus, je pense que le danger doit être minime. Même les moustiques ne se sont pas manifestés.
Je vous le dis, ce pays a des allures de paradis terrestre pour celui qui aime la nature!

Sri Lanka

Un peu lassés des virées souterraines, nous allons traîner nos guêtres, ou plutôt nos tongues dans une partie de ce merveilleux pays qu’est le Sri Lanka.

Il y a tant de belles choses à voir dans ce beau pays où la nature est si spectaculaire mais le plus enrichissant restera pour nous la gentillesse et l’amabilité des gens. Bien sûr, les professionnels du tourisme sont un peu pressants mais il faut aussi comprendre leur situation et nous n’avons jamais ressenti d’agressivité à la suite d’un refus de notre part. Les taxis parisiens feraient bien de prendre exemple.

Dés que l’on sort des grands axes, nous n’avons rencontré que des sourires spontanés et tentatives de dialogue.

 

 

A propos de dialogue, nous ne parlons que 3 mots d’anglais comme beaucoup de cingalais mais manifestement, ce ne sont pas les mêmes et la compréhension aura été notre seule difficulté pendant ce séjour mais, après quelques angoisses, nous sommes toujours arrivés à bon port. Il faut savoir que trains et bus sont au minimum bondés et que le maximum n’a pas de limite. Etre coincé avec un gros sac à dos dans un bus surchargé sans clim. est une expérience qu’Aloïs A. lui même ne parviendra pas à faire oublier.

Un autre moyen de transport inoubliable et incontournable est le tuk-tuk.


Ce tricycle se faufile entre camions et voitures dans une circulation où la priorité semble être réservée au plus gros. Se retrouver à 4 de front à la sortie d’un virage sur une route à 2 voies est monnaie courante mais à force de coups de klaxon ça passe et le tout dans le calme.

La notion de particules fines est remplacée ici par les gros nuages s’échappant des pots de tous ces véhicules malgré leurs vignettes de contrôle anti pollution. Pour résumer, le voyage en tuk- tuk se déroule en serrant les fesses, en se bouchant le nez, les oreilles assaillies par les klaxons, mais le conducteur fera tout pour vous déposer juste devant la porte de votre destination et pour un prix modique.

 

Notre périple s’est déroulé à une période où fleurs et fruits n’étaient pas encore arrivés à pleine maturité mais qu’importe, le dépaysement est total. La température moyenne est de 35° et se promener au soleil devient rapidement éprouvant aussi avons-nous bien apprécié de baguenauder à l’ombre des frondaisons luxuriantes du jardin botanique de Kandi. Ici, la nature s’expose sous des formes improbables où la démesure est fréquente pour des yeux européens. Les cris d’oiseaux font un tapis sonore constant. On attrape rapidement un torticolis à regarder ces fruits de la taille d’un ballon de foot et qui peuvent peser jusqu’à 5 kilos ! Ce sont des Jackfruits.On en dégustera souvent en accompagnement de riz ou pâtes.
 

 

 

Voici une fleur de Couroupita :
 

 


Cet arbre est aussi appelé arbre à boulet de canon, on comprend facilement pourquoi.

 

Quand j’évoque la démesure, que penser des contreforts de ces troncs dont les racines s’étendent sur plusieurs dizaines de mètres ?
 

 

 

Les bambous n’échappent pas à la règle du gigantisme, leurs diamètres avoisinent les 30 cm.
 

 

 

Nous verrons plus tard qu’ils sont souvent utilisés pour les échafaudages.
 

 

 

Encore un tronc spectaculaire. Il s’agit d’un bombax ceiba. C’est un bois semblable au balsa et est utilisé notamment pour faire des allumettes !
(Petit exercice : combien peut-on tirer d’allumettes à partir d’un tel arbre ?) 

 

 

 

 

Les arbres sont souvent parasités par des figuiers étrangleurs de taille respectable. Au pied de ce ficus, nous avons le plaisir d’apercevoir nos premiers singes.
 

 

 

Les monkeys sont très présents au Sri Lanka. Les fenêtres sont munies de barreaux car malgré leur minois constamment étonné, ces macaques à toque sont des chapardeurs de grande habileté. Les tuiles des toitures sont souvent dérangées par leurs escapades, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes d’étanchéité quand on constate la fréquence et l’intensité des précipitations.
 

 

 

Un peu plus loin nous tombons sur une autre attraction du parc : les roussettes qui occupent la canopée de grands arbres. Elles sont innombrables et la taille est vraiment impressionnante puisque l’envergure dépasse allégrement le mètre. Cela change des pipistrelles !
 

 

 

Incontournables, cocotiers, bananiers sont présents dans tous les jardins.
 

 


En 3 coups de machette, on vous donnera à déguster une eau de coco bien rafraîchissante et on vous préparera un ananas délicieux qui aidera à supporter la chaleur.

 

L’après- midi, toujours à Kandy, nous laissons nos chaussures à l’entrée du temple de la dent de Bouddha. C’est un haut lieu de spiritualité. La dévotion de la foule est impressionnante et ne semble pas être dérangée par les allers-venues des touristes qui manquent parfois d’un peu de discrétion.
 

 


Nous étions pendant la semaine de vacances succédant au nouvel an bouddhiste, aussi la fréquentation était telle que nous dûmes renoncer à approcher l’endroit sacré où se trouve la fameuse relique qui de toute façon n’est pas visible.

 

Privés de dent nous profitons du dehors et son esplanade plaisante malgré la chaleur qui rend le sol brûlant pour nos plantes de pied tendre. Proche de l’enceinte nous pouvons admirer avec un zest d’émotion notre premier éléphant. On a beau dire, cela fait quand même quelque chose !
 

 

 

La suite du périple à Kandy s’est déroulée dans les boutiques de divers artisans : tailleur de pierres précieuses, batik, fabrique de thé ainsi que la visite intéressante du jardin des épices où un étudiant nous a servit de guide.A la fin de cette journée bien remplie, nous avons eu la bonne surprise d’être invité à diner par le chauffeur de tuk-tuk. L’accueil a été on ne peut plus chaleureux. Inutile de préciser que nous étions fort émus de partager les mets du jour de l’an au milieu de cette famille si généreuse et affable malgré la modestie de ses moyens.

 

 

 

 

A suivre…

Eglise Sainte Barbe de Crusnes

Dans l’article précédent, je vous ai parlé d’un site unique en Europe, et bien Baguenaudes frappe encore plus fort car le sujet suivant est UNIQUE AU MONDE tout en étant aussi peu connu.

C’est parti pour l’église Sainte barbe de Crusnes en Meurthe et Moselle.

Cette église parait bien banale pour ne pas dire d’une élégance toute relative mais, en y regardant de plus près, on s’aperçoit qu’elle est entièrement en… fer et sans boulon.

 

Située en plein bassin Lorrain, elle fut commandée pour les ouvriers  par la famille De Wendel. Maîtres de forges depuis de 1704, cette famille a eu la main mise sur la sidérurgie lorraine et y a instauré une politique sociale paternaliste. L’ouvrier était logé De Wendel, mangeait De Wendel, utilisait les transports De Wendel, bref, le salaire gagné chez De Wendell était dépensé chez De Wendel. Il  pouvait dorénavant prier De Wendel .

Philanthropie ?  Cette église est en réalité un prototype. L’idée de De Wendel était de concevoir des églises préfabriquées nécessitant une main d’œuvre non qualifiée pour son édification et exportables facilement dans les colonies, voir dans le monde. Ce qui profitait à Dieu pouvait bien profiter aussi à De Wendel.

Le dernier conflit mondial a mis fin à ce projet et notre église est restée unique.

Ce monument en kit a été conçu par l’architecte Claude Robbe et érigée par les ouvriers des mines de fer de Crusnes en 1938-39.

Projet

 

Dans les années 1970 son état de délabrement est bien avancé, subissant même un affaissement de 70 cm en 1977.
En 1990 elle est classée Monument historique.
Elle fut restaurée à partir de 1997 mais il faut bien reconnaître que la rouille lui donnait un cachet plus qu’original comme le témoigne cette photo prise en 2003 (Merci François)

 

Voici la façade et son portail repeints dans leur état actuel.

 

Les contraintes techniques, mais aussi l’influence possible de l’Art Déco font que les lignes courbes sont complètement étrangères à ce meccano géant.

 

 

 

L’église est fermée mais la verrière et ses vitraux doivent distiller une belle lumière à l’intérieur de l’édifice comme on peut le deviner sur cette ancienne photo..

 

Hélas, bien que rénovée, sur les façades exposées aux intempéries, des signes de dégradations du revêtement font leur apparition.

Rachetée par l’évêché, le coût de l’entretien de cet édifice rend son avenir problématique au point qu’un acheteur serait bienvenu mais les prétendants ne se bousculent pas au bénitier.
Cette église continue ainsi d’être un symbole de la sidérurgie lorraine et de ses vicissitudes.

 

Pour donner une idée de la puissance passée de l’empire Wendel, voici un des frontons qui ornent la façade des anciens bureaux  édifiés en 1906 à Hayange. Pour le moment, ils sont à l’abandon, mais restent impressionnants par leur taille

 

Concernant l’église Sainte Barbe,vous trouverez plein de renseignements ici.

 

Le 27 Avril 205, la styliste Leonor Scherrer, fille du couturier Jean-Louis Scherrer, vient d’acheter l’église pour y installer un studio d’enregistrement.

 

A bientôt pour de nouvelles observations.

Source de la poix

La renommée de cette curiosité géologique était grande dans le passé, A partir de la fin du 19 ème siècle cette source  est tombée dans l’oubli jusqu’à disparaitre des cartes. Pourtant ce  site est unique en Europe et fut visitée par de nombreux naturalistes. Petit à petit il est devenu un dépotoir sauvage, heureusement une prise de conscience récente a permis un aménagement des lieux.Son emplacement est tout proche de l’aérodrome de Clermont-Ferrand, coincé entre celui-ci et l’autoroute.

 

Agrandir le plan

Ne vous attendez pas à  découvrir quelque chose de spectaculaire et d’un esthétisme renversant . En effet le ruisseau de poix ne fait qu’une vingtaine de mètres  de long avant de disparaitre sous un chemin et évoque certaines pollutions de nos côtes. Cependant, la rareté de ce phénomène naturel mérite notre attention.

 

Mais qu’est donc cette poix ? C’est du bitume. La plaine de Limagne,  il y a quelques années (27 millions) était un grand lac dont les rives étaient habitées de nombreux animaux et plantes diverses. Au fil du temps, les dépôts organiques résultant de cette fréquentation  ont été emprisonnés  par les dépôts calcaires. Privées d’oxygène, les bactéries n’ont pu consumer complètement ces masses organiques qui sont ainsi devenu une bouillie épaisse et gluante.

 

Cette bouillie, plus légère que l’eau, remonte lentement en empruntant les fissures du calcaire.Dans la banlieue de Clermont-Ferrand, une cheminée volcanique formant mèche favorise cette remontée. Le bitume affleure par une cavité d’1 mètre de diamètre et profonde de  40 cm. Son débit d’un litre journalier alimente ce petit ruisseau d’une vingtaine de mètres de long.  En même temps, suinte une eau  fortement salée.  Les réactions chimiques avec les bactéries forment une croute blanchâtre soufrée qui dégage une odeur nauséabonde.

 

Des bulles de méthane viennent crever en surface.

 

Avec la chaleur estivale, le bitume devient visqueux et extrêmement collant. Oiseaux et autres animaux finissent leur existence dans ce piège mortel. Essayer de décoller une branche engluée demande un réel effort tant le bitume est  poisseux.

 

Ce site  géologique est donc un peu beurk pour ne pas dire pouah, mais vaut vraiment le coup que l’on s’y penche. (Enfin, pas de trop près !). Il constitue un bon motif pour faire une halte car situé à la sortie 16 de l’A71.

 

La poix a été utilisée très tôt par les hommes. Colle pour réparer les poteries, embaumement des momies, marquage des brebis, calfatage des bateaux sans oublier quelques potions magiques censées guérir quelques maux, les exemples ne manquent pas et cela depuis la plus haute antiquité. Le bitume servit de ciment l’élaboration de la tour de Babel, d’ailleurs, béton vient du latin bitumen.Sur le site on peut voir une grosse pierre de granit couchée. Il s’agit d’un menhir renversé. Les ancêtres ont ils voulu marquer à leur manière ce gisement particulier ? Qui sait..?

 

Pour pallier à la demande croissante, le bitume d’origine naturelle est maintenant remplacé par du bitume obtenu par distillation du pétrole.Pour s’y retrouver :

Asphalte: Bitume prisonnier de sables ou de roche calcaire. Réduit en poudre il est souvent utilisé pour son pouvoir d’étanchéité.

Goudron : Poix obtenue à partir de la distillation de résineux (principalement de pin)

Enrobé : Gravillons et sable liés par  du bitume. C’est le revêtement des routes.

Macadam: Pierres concassées et liées par de la glaise et du sable. Aucun liant de bitume.

 

A bientôt pour de nouvelles observations.

Vues d’Aveyron

Ce n’est pas toujours évident de naviguer  parmi les méandres d’un blog pour retrouver un article. C’est pourquoi  vous pourrez trouver  à droite le module Articles classés par catégories où sont triés les articles par genre. .J’en ai profité pour mettre à jour l’article soutènement.
Les albums accessibles via les timbres  de la banière sont complétés  par quelques nouvelles vues.Pour illustrer ces quelques news, je vous envoie quelques cartes postales « vintage » de l’Aveyron.

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A bientôt…

La moule de bouchot

7 Mai 2013″Le règlement européen enregistrant la spécialité traditionnelle garantie moules de bouchot a été publié au Journal officiel de l’Union Européenne. »

Les moules de bouchot, spécialité française de moules élevées sur des pieux, ont obtenu aujourd’hui dans le journal officiel de l’UE leur reconnaissance en spécialité traditionnelle garantie (STG), devenant ainsi « le premier produit français à être enregistré en tant que STG au niveau européen »

Il n’en fallait pas plus pour que j’aille enquêter sur place ! Hélas, je n’ai pu goûter le produit, la saison de ramassage n’étant pas commencée.Bon, tant pis, à défaut, regardons comment poussent ces petites bêtes.

Au début du printemps des cordes sont tendues horizontalement sur des portiques en mer pour recueillir le naissain (bébés moules). Quand celui-ci est suffisamment développé, les cordes sont enroulées autour des bouchots. Il s’agit de pieux verticaux généralement de chêne ou châtaignier.

Cette opération se déroule en Septembre. On garnit le pied des bouchots d’une petite jupe en plastique afin de les protéger des crabes. Les pieux sont entourés de filets pour éviter que les moules ne soient emportées par les tempêtes.

Les moules se développent jusqu’au printemps suivant et la récolte s’effectue mécaniquement en juin-juillet.
Le cycle de la moule dure ainsi un peu plus d’un an.
Grâce à ce mode d’élevage le taux de remplissage des moules est homogène. Leurs coquilles sont propres et ne contiennent pas de corps étrangers (sable, mollusque).
Que du bon quoi ! Petit rappel: bouchot est un mot poitevin qui vient du latin buccaudum, de buccale, embouchure.
Pour patienter un peu avant de pouvoir les déguster voici  donc de quoi mettre l’eau à la bouche.
Téléchargement ici ou en streaming en dessous.

 

Vous pouvez visualiser d'autres vues de Bretagne Nord en cliquant sur l'image suivante:



La moule de Bouchot livre ses secrets par mativi-fr

Vadrouille spatio-temporelle.

Le départ de cette flânerie se situe dans le Nord Aveyron.Le but de notre ballade est d’aller photographier des entrées de tunnels pour notre ami d’ITFF.) Suivre (prudemment) les voies de chemins de fer permet souvent de découvrir des paysages sous un autre angle que celui offert par les voies carrossables. De plus, en terrain vallonné les ouvrages d’art sont souvent impressionnants.Le tracé de cette petite ligne traverse ici le Causse de Séverac bien différent des paysages de la vallée du Lot.

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Une fois les tunnels dans la boîte, on en profite pour faire un peu de tourisme dans les alentours qui ne manquent pas de lieux pittoresques.
La ROQUE VALZERGUES

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Perché sur un petit piton calcaire, le site est magnifique  . Une petite citadelle défendait la région. Elle  fut démantelée au XVII ème siècle car l’entretien devenait trop coûteux.
Il ne reste plus grand-chose des remparts mais l’église du XI ème est toujours là, faisant front avec un splendide tilleul d’une circonférence de 5,50 mètres..
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LE CAUSSE
Au Nord, le causse, avec ses paysages contemplatifs  parait maintenant déserté. Ce ne fut pas tout le temps le cas comme l’attestent ces quelques sarcophages perdus dans les terres à brebis.
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SAINT SATURNIN DE LENNE
Placé au pied du Causse de Séverac, ce village et parcouru de ruelles où le temps semble être figé.

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L’église romane est surmontée d’un clocher un peu bizarre dû à une modification du XIX ème siècle destinée à augmenter la hauteur de celui-ci.

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Je préfère nettement la série de modillons où, comme souvent dans l’art roman, le sculpteur se lâche avec liberté et humour.

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A l’extérieur de l’abside, une série de sillons verticaux creusés sur le parement du mur en grès rose attire mon regard.

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Il n’est pas rare de rencontrer ce genre de sillons sur les façades des églises. Ils résultent probablement de l’usure provoquée pour récupérer par grattage de la poudre à laquelle était
attribuée des vertus « magiques ».
DIGRESSION
Bien que le contexte soit complètement différent, l’aspect de ces sillons ne manquent pas de me faire  penser aux  énigmatiques gravures mésolithiques que l’on rencontre en forêt de Fontainebleau.

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Puisque l’on est à évoquer Fontainebleau voici un autre rapprochement troublant. Au musée Fenaille à Rodez, on peut voir une belle collection de statues « menhir ».
La plus connue est « la Dame de saint Sernin » découverte par l’abbé Hermet en 1888.

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Dans une niche située dans le chaos rocheux de Fontainebleau, une gravure  ressemble étonnamment au portrait de cette dame. De plus, celle-ci a été faite  au seul endroit  où le grès à une coloration ocre ce qui n’est pas courant dans le massif.Décidément la Dame est coquette!

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Généreux, les studios Baguenaudes vous offrent une démonstration animée et J.P. un article sur le sujet.

Coquette certes , mais aussi voyageuse infatigable puisqu’on retrouve la belle dans le Morbihan, magnifiée sous les ciseaux du sculpteur Pierre Delagnes.

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Je reconnais que, partant d’un tunnel de l’Aveyron, finissant en Bretagne et passant du Mésolithique au contemporain,  cet article est un peu foutraque mais il faut bien justifier le titre de ce blog et il faut que je fasse un peu de place  sur la carte mémoire de mon appareil !

A bientôt pour d’autres errances.

Amsterdam


Voici quelques vues d’Amsterdam avec ses canaux, ses maisons de guingois aux grandes fenêtres  et ses myriades de vélos.
Le reste de la réputation de la ville concernant la richesse de ses vitrines est toujours présent mais vous ne le verrez pas ici.
Pas de champs de tulipes non plus à cause du printemps frileux. Qu’importe! Les jacinthes et jonquilles ondulaient gracieusement sous le vent toujours présent.
La baguenaude batave fut donc plus qu’agréable sous des cieux gris dégageant une lumière souvent mise en valeur sur les toiles du Rijksmuseum qui a eu la bonne idée de rouvrir le jour de notre arrivée.

 

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CGB Etampes-Milly

Direction la frontière entre l’Essonne et la Seine et Marne pour un mystère qui hante mes sorties vélocipédiques.
En suivant la charmante petite route qui relie Nanteau sur Essonne à Maisse, avant d’arriver à cette dernière, on passe sous un petit pont qui ne dessert plus aucune voie de communication. Cet
édifice surplombe perpendiculairement d’un coté la voie du RER qui rejoint Corbeil, de l’autre coté…plus rien ! Son tablier débouche dans le vide et surplombe une friche 15 mètres plus bas.

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Lassé de m’interroger à chaque passage sur son utilité, j’échange mon seyant cuissard de vélo pour mon costume d’aventurier. Déterminé, je me cramponne aux manettes de ma machine à remonter le
temps (machine capricieuse pourvue d’un tableau de bord plein de petits boutons marqués de lettres dans un ordre abscons. (AZERTY…))
A la suite de plusieurs manipulations délicates, je peux enfin  atteindre la base de données que l’ Intersidéral Goniographe National laisse à notre disposition.
Le voyage virtuel peut commencer.
La carte d’état major (env. 1850) semble indiquer que la route (vert) franchissait la voie ferrée (rouge) au niveau de mon pont pour rejoindre la route de Milly à l’Est de Maisse en contournant la butte.
Serait-ce l’origine du pont mystérieux?

 

L’intersection non orthogonale me laisse suspicieux.
A l’aide du curseur spatio-temporel, je consulte une période plus récente.
L’examen d’une photo aérienne de 1945 nous donne beaucoup plus de détails.
On voit nettement que la route suit à présent la voie de chemin de fer sans la traverser et qu’un pont enjambe cette voie ferrée.
A l’Ouest de ce pont, une grande boucle traverse la route pour rejoindre la Gare de Maisse. A l’Est, le pont semble desservir une carrière de sable.

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Cette carrière est toujours en exploitation et sa surface a pris de l’ampleur.

Je conclue qu’une voie de communication a été construite pour amener le sable à la gare de Maisse. Compte tenu du dénivelé du terrain (plus haut à l’Est), 2 ponts furent bâtis. Le premier, détruit maintenant, enjambait la voie ferrée. Le second passait et passe toujours au dessus de la route .

A l’Ouest, une rampe descendante avait dû être aménagée pour rejoindre la gare de Maisse. Ce talus a manifestement été rasé au ras du pont.
Mon pont mystérieux se retrouve donc isolé, campé sur son arche, un peu perdu dans les broussailles.

La végétation sur la photo satellite montre le tracé de la rampe.

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Reste à savoir si ce pont était routier ou ferroviaire.
Son style évoque bien le style des ouvrages ferroviaires. Une visite sur le terrain s‘impose.
L’environnement est chamboulé par l’implantation d’une structure mercantile et friches industrielles. Vais-je renoncer si près du but ? Prenant un air dégagé et sifflotant, je contourne les obstacles et je retrouve la rampe. Pas de doute quelques restes de rails tordus et de traverses sont mêlés à la végétation.

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Trop fier du résultat mon enquête, j’en touche un mot à mon ami de ITFF, et vlan le retour m’annonce que j’ai tout faux !
Rien à voir avec l’exploitation de la carrière. Si j’avais commencé par consulter son site j’aurais constaté l’existence d’une liaison ferrée entre Milly et Etampes : Le CGB
(Chemin de fer de Grande Banlieue). Créé en 1912, il fut fermé en 1949 pour la liaison Maisse –Etampes et en 1953 pour le tronçon Maisse
–Milly.
Sur ses conseils je consulte le cadastre et le parcours du CGB saute aux yeux.
Heureusement je porte des lunettes !

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Voici donc le parcours qu’empruntait ce train pour traverser la vallée de Maisse.

 

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Une fois que le tortillard avait parcouru la pente comme un fou, la Contesse s’écriait Maisse enfin !

 

Conclusion :

Le mystère du pont n’en est plus un et je peux faire le cuistre en passant dessous en vélo avec les copains.
Je sens bien que vous pensez que l’intérêt universel de cet article est très limité et que je ne dois pas avoir grand-chose à faire mais cela peut donner une idée concernant les recherches qui
peuvent être faites en restant bien au chaud grâce aux différents fonds de cartes mis à notre disposition par l’IGN.

De plus les vestiges de ce tronçon ne sont pas légion, ils méritent bien un peu d’attention.

 

 

Machine à remonter le temps: :

 

 

Quelques photos sur l’ancien parcours du CGB:

 

 

Liens pour les mordus:
La Savaren
Inauguration