Sri Lanka 2 (Faune)

La chasse photographique n’était pas le but de ce voyage, néanmoins, au cours des différentes promenades, nous avons croisé sans chercher plusieurs exemplaires de la faune sauvage, parfois même en centre ville. Quel contraste avec notre pays où il faut employer des ruses de sioux pour réussir une capture photographique. Il est vrai que dans ce magnifique pays, jungle et étendues d’eau ne sont jamais bien éloignées et la population semble  respectueuse envers les animaux.  .

Dès que l’on sort de l’avion, on est frappé par le nombre de chien errants qui parcourent les rues. Ils sont tous à peu près du même modèle. Craintifs, on se demande de quoi ils vivent et ne semblent pas agressifs en tous cas, ceux que l’on a croisés ont dédaigné nos mollets.
Leur prolifération inquiète le gouvernement qui projette la mise à mort de 3 millions de ces chiens. Une tentative de stérilisation a échoué pour diverses raisons.

 

Les vedettes sont incontestablement les singes. Omniprésents, les macaques à toque  se laissent facilement approcher au point qu'on a envie de les toucher, mais la vue de leurs dents dissuade rapidement de toute tentative.

 

A proximité des temples, ils profitent largement des offrandes à Bouddha pour s'en payer une tranche!

 

Plus grand, le langur gris arbore un faciès plus rébarbatif mais son comportement est dénudé d'agressivité.

 

Un autre animal exotique spectaculaire est le varan. Le premier que l’on a rencontré mesurait facilement un bon mètre de long et je dois dire que l’effet de surprise est garanti.
L’animal ne s’attaque pas à l’homme mais ne donne pas envie de le chatouiller.

 

Les oiseaux sont nombreux et variés et leurs chants forment un fond sonore incessant. Le plus spectaculaire quant au plumage et ramage est le paon bleu qui vit ici à l’état sauvage .

 

Voici quelques spécimens ailés. Je vous laisse reconnaître dans le désordre: cormoran, aigrette, barbu à tête brune, ibis, cratérope affin, bec ouvert indien, etc.

 

Un autre animal sympathique croisé en visitant le site de Sigirya : un caméléon, ou agame arlequin, absolument pas gêné par la foule qui transpire en gravissant les nombreuses marches sous un soleil de plomb.

 

On rencontre fréquemment un petit lutin bondissant: l’écureuil palmiste. Il ne tient pas en place et je n’ai pu saisir que cette apparition fugitive.

 

Nous n’avons pas manqué d’aller parcourir le PARC NATIONAL DE MINNERIYA en 4X4. Il s'étend autour d’une grande retenue d’eau où se baignent de nombreux volatiles.

 

Les souches échouées sur les berges au pied de cet ibis noir ne sont pas aussi anodines qu’il n'y parait.

 

Le sage dit: Quand une souche baille, il y a de fortes chances que l'on soit en présence de crocodile!

 

La grande attraction de ce parc est bien l’éléphant. Sur la route menant au parc, j’ai interrogé le conducteur sur l’utilité du grillage qui longeait celle-ci. Il a pour mission de contenir l’intrusion des éléphants en liberté qui peuvent se montrer agressifs. Notre hôtesse a déjà été confrontée dans sa voiture à des manifestations antipathiques de la part de pachydermes en goguette et elle n’en menait pas large dans sa voiture.
Heureusement, sur les rives du lac, ces femelles semblent bien calmes. L'émotion est palpable à la vue de ces pachydermes qui dégagent une grande impression de sagesse. Loin de ces groupes de femelles nous n'apercevrons qu'un mâle solitaire mais hélas, hors de portée de mon appareil photo.



Un éléphanteau s'amuse en poursuivant les oiseaux qui accompagnent le groupe.



Il me semble que ces oiseaux profitent de l'efficacité la trompe débroussailleuse pour chercher de quoi se sustenter.

 

Ca et là, nous croisons de belles fourmilières dignes de figurer dans les scénarios de Minuscule.

 

Accompagnant une moiteur oppressante une lumière mordorée nimbe la savane. Comme toutes les fins d'après-midi, l’orage menace il est temps de rentrer car des gouttes d’1 litre d'eau chaude vont bientôt nous tomber dessus !

 

La nuit venue, Kumawat notre chauffeur de 4×4, nous fait la surprise du chef en nous proposant de diner. Arrivés chez lui, il nous présente sa famille et nous sommes reçus par des magnifiques sourires.



Mais la surprise ne s’arrête pas là. En effet, il faut regagner le 4×4 et nous voila repartis dans l'obscurité vers la jungle pour un barbecue. Un chemin défoncé, maitrisé de main de maitre par Kumawa, nous mène au bord d’une falaise où on s’installe rapidement. Déguster des galettes accompagnées de thon agrémenté d’une sauce épicée qui débouche instantanément les sinus est un moment fort, très fort !
L’obscurité nous entoure et, au loin, retentissent les jappements des renards, le moment est vraiment magique. La barrière de la langue n’est plus un obstacle pour communiquer dans des moments semblables. L'émotion ressentie face à la nature est un langage universel.


Nous ne croiserons pas d’éléphant au retour mais les cahots du 4×4 hors piste et la forêt éclairée par les phares donnent vraiment un parfum d’aventure qui nous tiendra longtemps éveillés une fois retournés à l’hôtel.

 

Hormis le chant des cigales, nous n'avons pas rencontré d'insectes mis à part une blatte et quelques punaises et libellules. Ah si, il y a régulièrement des accidents provoqués par les frelons asiatiques à certaines places. Pas de scorpions, d'araignées, ni de serpents non plus, mais nous n'avons pas cherché par manque de temps. Attendu que  les gens se promènent pieds nus, je pense que le danger doit être minime. Même les moustiques ne se sont pas manifestés.
Je vous le dis, ce pays a des allures de paradis terrestre pour celui qui aime la nature!

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