Empruntant un autre chemin, la visite continue par une galerie décorée de concrétions laiteuse du plus bel effet.
Un peu plus bas, nous empruntons une zone un peu moins structurée. Nous sommes ici dans une ancienne chambre d’exploitation. Le boisage* incliné s’explique par le fait que le filon avait une moyenne de puissance* de 3-4 mètres et un pendage* de 30°.
Heureusement pour notre virilité, après un parcours quelque peu grelottant, le terrain s’assèche progressivement dévoilant de beaux enchaînements de galeries où les rails apparaissent.
Au détour d’un carrefour, nous tombons sur la recette* d’un bure* complètement noyé est équipée d’un système pour remonter et déverser le minerai au niveau du travers banc. Cela confirme la présence d’un niveau d’exploitation inférieur dorénavant inaccessible.
Les vestiges métalliques de l’exploitation ne sont pas très nombreux. Ce cadre supportait vraisemblablement un ventilateur.
La visite d’une ancienne mine sans trouver de berline serait frustrante. En levant la tête, nous sommes récompensés par un wagonnet encore sur ses rails.
Provenant des chambres d’exploitations supérieures, des déversoirs en bois percent les parois du travers-banc.
Cette trémie* montre quelques signes de fatigue.
Nous aussi ! Après avoir parcouru ces galeries patogeantes et fort sympathiques, il faut se décider à remonter vers la surface pour mettre nos chaussettes à sécher.
Les papillons de jour utilisent quant à eux la chaleur du soleil.Voici un petit coup de projecteur sur un joli papillon de nuit : l’écaille fermière. C’est un papillon courant qui affectionne les prairies sèches mais aussi les lueurs des villes.
La photo n’est pas bien nette car l’écaille faisait vibrer ses ailes. Elle a besoin d’élever sa chaleur corporelle pour s’envoler contrairement aux papillons de jour qui utilisent la chaleur du soleil.
Avant toutes choses, interrogeons-nous sur la différence entre un papillon de jour (Rhopalocère) et un papillon de nuit (Hétérocère).Forcément, s’il ne s’agissait que de « jour ou nuit » ce serait trop facile !
Certains papillons de nuit batifolent le jour rien que pour nous embrouiller. (L’inverse n’est pas vrai.)
Bon la couleur ? En effet les papillons de nuit sont généralement peu colorés afin de ne pas être dérangés par les prédateurs quand ils dorment pendant la journée. Manque de bol, celui qui nous intéresse possède une livrée voyante et contrastée.
Pour les différencier, il faut examiner la forme des antennes. Les papillons dits « de jour » possèdent des antennes dont l’extrémité peut évoquer la forme d’un gourdin.
Toutes les autres formes d’antennes appartiennent aux papillons « de nuit ». Elles sont généralement ramifiées ce qui augmente leurs capacités olfactives puisque les papillons sentent avec leurs antennes. De nuit, la vision se trouve donc bien secondée pour la recherche de fleurs et également d’une compagne. Celle-ci émet des phéromones que le mâle peut « sentir » à plusieurs kilomètres.
Observons les antennes de notre écaille. Elles sont en forme de râteau (pectinées), nous avons donc bien à faire à un papillon de nuit. Ces antennes appartiennent à un mâle qui , espérons pour lui, n’en prendra pas un. (De râteau !)
La femelle a des antennes simples et dépourvues de rouleau à pâtisserie au bout. On ne peut donc pas la confondre avec un papillon diurne.
Généralement, entre diurnes et nocturnes, la disposition des ailes différent au repos. Les papillons diurnes ont généralement les ailes plaquées l’une contre l’autre et sur un plan vertical par rapport au reste du corps. Remarquez les antennes « en massue. »
Les noctambules ont très souvent leurs ailes placées horizontalement. Pourquoi cette différence, je n’en sais fichtrement rien mais je compte sur vous.
De toute façon, cette classification « jour / nuit » n’a rien de scientifique. Çà tombe bien, moi non plus !
Mais pourquoi l’écaille a une apparence aussi voyante ? Ne manquera pas de s’interroger le fidèle lecteur attentif.
Comme bien souvent dans la nature, la couleur rouge veut dire : Attention ! Laissez-moi tranquille, je suis toxique.
En effet, l’écaille est impropre à la consommation notamment grâce à sa vie précédente où sous forme de chenille, elle se goinfre de plantes indigestes pour les prédateurs.
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons pour voir « le plus vieil arbre du monde » : le Sri Maha Bodhi. C’est un pipal (Ficus religiosa ) issu d’une bouture de l’arbre où Bouddha aurait atteint l’illumination.Je ne vais pas rentrer dans la polémique concernant l’âge de ce vénérable ficus car plusieurs versions existent, ce qui est certain c’est que c’est un lieu de très forte spiritualité.
Voici donc le vénéré Bodhi tree avec certaines branches soutenues par des perches dorées.
Voilà, c’est fini. Avec ce petit témoignage photographique, nous espérons vous avoir donné envie d’aller visiter ce pays qui procure bien des émotions. Quant à nous, le désir d’y retourner est plus fort que jamais.
Concernant le Sri Lanka vous trouverez réponses à toutes vos questions sur cet excellent blog :Des Tongs au Sri Lanka. A lire impérativement avant de partir.
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