Coléoptères

Voici 3 petites bêtes, disons coléoptères pour faire plus sérieux, qui ont gentiment posé pour moi dans les prairies du Nord Aveyron. Je n’ai pas grand-chose à dire sur elles, mais, ces petits bijoux se passent aisément de blablas  ampoulés pour éclairer l’éventuel lecteur. Il suffit de se pencher pour admirer leurs reflets métalliques dignes des créations de Lalique.
Le premier à se présenter à nos mirettes est la Cétoine de la menthe.Les dégâts qu’elles peuvent provoquer sur les végétaux se limitent à quelques petits trous dans les feuilles qui ne nuisent en rien aux qualités gustatives de la plante. Laissons les en paix dans nos jardins, de toute façon, les trous, ça ne se mange pas . 

 

 

L’Anthaxie écussonnéeavec ses merveilleux reflets est principalement présente sur le pourtour méditerranéen. Sa petitesse la rend très discrète, mais si on fait l’effort de se rapprocher, le plaisir des yeux est comblé. 

 

 

L’Hoplie bleuen’est pas bien  grosse non plus, mais l’éclat bleu de la robe du mâle le rend facilement décelable. Ce coté ostensible doit révéler une nocivité qui le rend inapte à la consommation. On le trouve dans les prés longés par un ruisseau. 

 

 

L’envers du décor n’a rien à envier à l’endroit.

 

 

La position d’équilibriste souvent adoptée par cette charmante bête a une raison bien précise. Les mâles ont la particularité d’écarter les pattes arrière pour attirer une compagne. Cette stature leur permet de libérer aux quatre vents les phéromones qui attireront les femelles.

 

 

A bientôt pour d’autres observations concernant ce petit monde bien surprenant parfois.

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