test pour apprivoiser un peu la technique photo de l’open flash.
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Cette carrière est toujours en exploitation et sa surface a pris de l’ampleur.
Je conclue qu’une voie de communication a été construite pour amener le sable à la gare de Maisse. Compte tenu du dénivelé du terrain (plus haut à l’Est), 2 ponts furent bâtis. Le premier, détruit maintenant, enjambait la voie ferrée. Le second passait et passe toujours au dessus de la route .
A l’Ouest, une rampe descendante avait dû être aménagée pour rejoindre la gare de Maisse. Ce talus a manifestement été rasé au ras du pont.
Mon pont mystérieux se retrouve donc isolé, campé sur son arche, un peu perdu dans les broussailles.
La végétation sur la photo satellite montre le tracé de la rampe.
Le mystère du pont n’en est plus un et je peux faire le cuistre en passant dessous en vélo avec les copains.
Je sens bien que vous pensez que l’intérêt universel de cet article est très limité et que je ne dois pas avoir grand-chose à faire mais cela peut donner une idée concernant les recherches qui
peuvent être faites en restant bien au chaud grâce aux différents fonds de cartes mis à notre disposition par l’IGN.
De plus les vestiges de ce tronçon ne sont pas légion, ils méritent bien un peu d’attention.
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Quelques photos sur l’ancien parcours du CGB:
Si ceux des carriers sont émouvants les tags laissés par des visiteurs contemporains sont nettement moins esthétiques. Des feux de camps alimentés par des pneus voire des voitures ont bien dégradé certains secteurs. Néanmoins on fait rapidement abstraction de ces manifestations regrettables tant l’espace est insolite.
Partout les traces d’extraction des pierres donnent un rythme graphique très esthétique. Le travaux effectué par les carriers au fil des ans a laissé des vides impressionnants.
Anglais | Poppy |
Cock-a-doodle-do |
Italien | papavero |
Chicchirichi |
Suédois | Kornvallmo | Kuckeliku |
Islandais | draumsóley | Gaggalagaggalagó |
Allemand | Klatschmohn | Kikeriki |
Japonais |
ぐびじんそう |
Kokekoko |
Cette jolie fleur fragile qui embellit les talus et terrains vagues a pourtant une symbolique bien lourde
Roquefort… ou presque car nous sommes bien dans l’Aveyron.
A la recherche d’ombrages réparateurs me voilà parti bottes aux pieds draguer les demoiselles locales dans un vallon accablé de chaleur et dont la sudation forme un petit ru qui serpente etc.etc.
Mes premiers pas ont autant de succès auprès des élégantes qu’à l’époque lointaine où je testais mon sex-appeal dans les surprises parties. Les belles ne se laissent toujours pas approcher facilement.
Un peu dépité mais habitué je prends mon mal en patience et j’ai la surprise de voir quelque chose bouger devant mes pieds.
Sapristi une écrevisse!
Le carpopodite ne possède pas d’ergot je suis donc en présence d’un membre de la famille des astacidés.
On se sert la pince et la glace rompue les présentations continuent mais je refuse le baise-main sur la jointure du mors malgré la blancheur de son teint, la taille des pinces me faisant supputer un spécimen mâle. Son céphalothorax est lisse je viens donc faire la connaissance d’une écrevisse du Pacifique.
La barrière des langues fait que notre rencontre reste brève.
Attention à la prise de tête !
Le mâle assure la prise à l’aide de ses cerques.
Le Kâma-Sûtra est limité à une seule position mais néanmoins spectaculaire et peut s’accomplir en vol. Ils s’envoient en l’air quoi !.
Quelques minutes plus tard Mademoiselle, ou plutôt Madame maintenant, dépose ses oeufs dans l’eau sous la protection de Monsieur.
La photo est ratée mais on peut voir une femelle tentant de pondre en prenant appuie sur le bord supérieur des ailes d’une congénère complètement immergée. Certaines demoiselles peuvent ainsi entrer en apnée jusqu’à 20 min. sous l’eau pour déposer leurs œufs.
Un peu plus loin je tombe sur une « maternité » où des agrions larges pattes pondent la tête bien soutenue par leur partenaire qui affirme ainsi leur paternité et assure la tranquillité de leur compagne.
A l’ombre d’un rocher se prélasse une belle couleuvre vipérine.Pas de panique! si vous rencontrez un serpent dont la tête est complètement immergée c’est forcément une couleuvre.
Excusez la qualité de la photo mais la rencontre fut brève!
Sa pupille ronde ne laisse aucun doute concernant son identification.
Laissons tout ce joli monde vaquer à leurs activités dans ce ruisseau épargné par la pollution et regardons quelques portraits de ces élégantes en cliquant sur l’affiche:
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Les gants sont déjà boueux mais j’arrive à les enlever sans trop me salir les doigts. Un coup de chiffon et je peux sortir l’appareil prendre la photo sans difficulté.
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*Je peux communiquer la date de mon anniversaire au cas où
Nous avons quand même pris notre pied pendant cette baguenaude …
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Les premières fleurs éclosent à peine dans l’Aveyron.
Aussitôt les pulmonaires sont prises d’assaut par des petites bêtes qui se bourrent le pif et c’est moi qui me retrouve à quatre pattes parmi elles pour essayer de garder des preuves de ces orgies pantagruél hic !
On peut cliquer sur les zzzzzzimages pour les miros! 🙂
Abeille
Bombyle