En sortant dans le jardin, je suis accueilli par un vrombissement intense. Levant les yeux, je constate qu’une nuée d’abeilles tourbillonnent autour de la cheminée. Je ne suis pas surpris, le phénomène s’est déjà produit l’année dernière et confirme la présence vraisemblable d’ une ruche établie dans un des chenaux inutilisé.
Nous sommes au printemps et la reine-mère quitte la ruche, laissant la place à une jeunette. La vieille monarque emporte avec elle la moitié de sa cour pour aller fonder une autre colonie où elle sera rapidement évincée par une régente plus jeune. Le ballet de ces hyménoptères que l’on sait menacés est impressionnant. Au bout de plusieurs minutes, les abeilles se rassemblent chez la voisine.
Nous sommes au printemps et la reine-mère quitte la ruche, laissant la place à une jeunette. La vieille monarque emporte avec elle la moitié de sa cour pour aller fonder une autre colonie où elle sera rapidement évincée par une régente plus jeune. Le ballet de ces hyménoptères que l’on sait menacés est impressionnant. Au bout de plusieurs minutes, les abeilles se rassemblent chez la voisine.
Elles s’agglutinent autour de la reine pour former un essaim. De ce dernier, les éclaireuses sont programmées pour partir quérir un endroit favorable à l’implantation de la nouvelle ruche.
Cette peine sera épargnée, un apiculteur prévenu vient récupérer l’essaim avant qu’il n’aille gîter ailleurs. Gorgées de miel, les abeilles ne sont pas agressives et on peut les approcher de près avec quelques précautions. Un peu de fumée déclenchera une attitude défensive qui consiste à entourer la reine pour la protéger. Au cours de la séance photo, plusieurs abeilles se sont posées sur moi et il a suffi que je m’éloigne de quelques mètres pour qu’elles rejoignent tranquillement l’essaim, poussées par l‘instinct grégaire.
L’apiculteur dirige délicatement les abeilles dans la ruchette contenant quelques cadres munis de cire.
Une fois que la reine dans la boite, les autres abeilles la rejoignent et la nouvelle colonie va pouvoir se développer.
Quand on connait les graves menaces qui planent sur la survie des abeilles, le spectacle offert par dame nature est assez émouvant et mérite bien quelques photos.
Merci Michel,
Intéressant…
D’où l’expression « essaimer »?
Jean-Yves
Et dire que j’ai perdu mes 6 ruches…
toujours intéressant…et de jolies photos
Merci pour ce témoignage très intéressant! Non aux pesticides tueurs!
Très belle Photos Michel
je peux partager sur Facebook SVP
Bien sûr 🙂
tu fais vraiment ton miel de n’importe quel sujet!
continue à butiner tous azimuts
Nini
merci pour les abeilles qui ont bien besoin d’aide en ce moment !
j’ai une ruche dans mon jardin où je laisse pousser un maximum de fleurs sauvages pour qu’elles s’y sentent bien !!
merci pour le belles photos !