Wikipédia : Décrite par Jean-Claude Delamétherie en 1806, le nom fait référence au gisement topotype. François Sulpice Beudant vulgarise ce mot.
Mais, peut-être connaissez-vous ce minéral sous la forme de sel d’Epsom.
Ce sulfate de magnésium posséderait de nombreuses propriétés curatives et autres (anti-inflammatoire, relaxant, insecticide, nettoyant, rhumatismes etc.)
Une rapide recherche sur internet vous donnera une idée des nombreuses applications où il est censé être efficace. Nul doute qu’il devait figurer dans la composition de l’élixir du Docteur Doxey !
Une de ses utilisations la plus courante, si j’ose dire, concerne ses vertus laxatives. On comprend mieux l’origine du dicton entendu souvent aux abords des célèbres champs de courses : L’eau d’Epsom fait courir les hommes plus vite que les chevaux !
« Vous cherchez l’efficacité? Ils vous feront tous courir rapidement ! » Un palliatif à l’EPO ?
Si je vous parle de l’epsomite, c’est que l’on peut l’observer de manière spectaculaire dans les milieux souterrains. La cristallisation en longues fibres d’un blanc éclatant de ces girandoles minérales offrent aux parois un décor féerique incroyable.
Voici quelques exemples de formations croisées ça et là. Chaque fois, l’effet de surprise et d’émerveillement est total à la vue de ces longs filaments aux reflets métalliques qui contrastent avec les parois fuligineuses. Je vous laisse juge.
Puisqu’il s’agit de photos, il est difficile d’éviter le cliché qui évoque des longues chevelures argentées tant la comparaison est justifiée.
Décidément, le monde souterrain recèle bien des surprises qui récompensent des quelques efforts nécessaires à sa découverte.
J’espère que sur cet article, les effets de l’epsomite seront restés inefficaces.
Tout va bien ;o) Merci encore pour ce reportage très intéressant