Menace d’orage

Sans transition, les premières chaleurs sont là. Les derniers ballots de foins attendent le tracteur pour se mettre à l’abri.


Il va falloir faire vite, les cieux prennent une couleur de plus en plus menaçante

Bergère! Rentre vite tes blancs moutons, l’orage menace!


 

Orchidées sauvages

C’est la pleine saison, faut en profiter ! Elles sont moins spectaculaires que celles  rencontrées chez les fleuristes et pourtant, dès que l’on se penche vers leurs hampes, on découvre un univers tout autant fascinant et complexe.
Voici quelques variétés croisées sur les coteaux calcaires du Nord Aveyron et ce coup-ci, je me mouille en tentant  de les identifier avant que les ruminants ne les transforment en Laguiole AOC !

.

Nous avions déja croisé un platanthère chlorantha Ici les pollinies sont bien parallèles  je pense doncà une bifolia. appelée aussi orchis à 2 feuilles..

.

La suivante est toute petite mais mignonne comme tout dès que l’on s’approche. Les fleurs du sommet s’épanouissent plus tardivement, voir pas du tout, ce qui donne un aspect « brûlé » à la plante. D’où son nom: orchis brûlé. Néotinéa ustulata pour les savants.

Il est difficile de passer à coté de cette belle tache pourpre qui se détache dans les prairies. C’est la céphalanthère rouge. Cephalanthera rubra

Celle-ci est nettement moins visible. Elle peut être abondante mais sa couleur la rend très discrète. Ses labelles allongés sont bifides et évoquent les jambes de petits personnages qui tendent les bras vers le spectateur. Il s’agit de la Listère à deux feuilles ou Neottia ovata.

Assez proche de l’orchis pyramidale, son aspect plus élancé et la longueur de l’éperon horizontal qui supporte la fleur me font pencher pour un orchis moucheron.(Gymnadenia conopsea)

On va finir cette petite série avec les orchis bécasse (Ophrys scolopax) et abeille (apiféra). Pour les différencier, on a trois clés:
1/ Les 2 petits pétales sont de couleurs différentes: rose pour la bécasse et vert pour l’abeille.
2/ Le labelle de la bécasse est plus allongé que celui de l’abeille.
3/ L’appendice du labelle est tourné vers l’avant chez la bécasse.

Les ophrys sont des spécialistes du mimétisme. . Pour attirer l’insecte (que l’on nomme « pollinisateur »), ces espèces ont transformé leur labelle ( forme et couleur) pour qu’il ressemble à la femelle de ce dernier. Extrait de cet article.
Attention certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.

Il ne me reste plus qu’ à trouver l’Ophrys aymoninii espèce endémique de la région mais ce n’est pas joué d’avance!
L’ami JiPé a eu plus de flair. Merci beaucoup pour la photo !

Pour connaitre l’anatomie des orchidées, c’est ici

Orchidée de l’Aveyron

C’est la pleine saison, faut en profiter! Elles sont moins spectaculaires que celles  rencontrées chez les fleuristes et pourtant, dès que l’on se penche vers leurs hampes, on découvre un univers tout autant fascinant et complexe.
Voici quelques variétés croisées sur les coteaux calcaires du Nord Aveyron et ce coup-ci, je me mouille en tentant  de les identifier avant que les ruminants ne les transforment en Laguiole AOC !

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Nous avions déja croisé un platanthère chlorantha Ici les pollinies sont bien parallèles  je pense doncà une bifolia. appelée aussi orchis à 2 feuilles..

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La suivante est toute petite mais mignonne comme tout dès que l’on s’approche. Les fleurs du sommet s’épanouissent plus tardivement, voir pas du tout, ce qui donne un aspect « brûlé » à la plante. D’où son nom: orchis brûlé. Néotinéa ustulata pour les savants.

Il est difficile de passer à coté e cette belle tache pourpre qui se détache dans les prairies. C’est la céphalanthère rouge. Cephalanthera rubra

Celle-ci est nettement moins visible. Elle peut être abondante mais sa couleur la rend très discrète.
Ses labelles allongés sont bifides et évoquent les jambes de petits personnages qui tendent les bras vers le spectateur. Il s’agit de la Listère à deux feuilles ou Neottia ovata.

Assez proche de l’orchis pyramidale, son aspect plus élancé et la longueur de l’éperon horizontal qui supporte la fleur me font pencher pour un orchis moucheron.(Gymnadenia conopsea)


On va finir cette petite série avec les orchis bécasse (Ophrys scolopax) et abeille (apiféra).
Pour les différencier, on a trois clés.
1/ Les 2 petits pétales sont de couleurs différentes: rose pour la bécasse et vert pour l’abeille.
2/ Le labelle de la bécasse est plus allongé que celui de l’abeille
3/ L’appendice du labelle est tourné vers l’avant chez la bécasse.

Les ophrys sont des spécialistes du mimétisme.
.
Pour attirer l’insecte (que l’on nomme « pollinisateur »), ces espèces ont transformé leur labelle ( forme et couleur) pour qu’il ressemble à la femelle de ce dernier.
Extrait de cet article.
Attention certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.


Il ne  me reste plus qu’ à trouver l’Ophrys aymonii espèce endémique de la région mais ce n’est pas joué d’avance!
L’ami JiPé a eu plus de flair. Merci beaucoup pour la photo !

Pour connaitre l’anatomie des orchidées, c’est ici

Quizz

Baguenaudes vous met à contribution puisqu’il faut trouver le nom de ces fleurs. J’ai bien une idée sur les réponses mais une confirmation ne fera pas de mal!

Vous pensez: Il ne se foule pas le Gadjo! Et pourtant il a en fallu plusieurs des foulées, brodequins aux pieds pour arriver à dénicher ces belles demoiselles. Mais bon pour ravir vos yeux, Baguenaudes ne recule devant aucun effort !

N°1

N°2

N°3

N°4

N°5

N°6

Ce n’est pas bien dur, à vous de jouer si vous voulez, en mettant vos réponses en commentaire..

En vert et avec tous !

Enfin la température remonte et le moral itou.
Pour ceux qui le peuvent, il est temps de lézarder.

Je dirai même plus! Sortons de notre trou et mettons nous au vert!

Avant de partir fôlatrer dans la verdure, prenons un petit en-cas


On commence la promenade par l’orchis bouc. Après la fraîcheur printanière Ils ont bien du mal à s’épanouir.

Certains labelles arrivent quand même à se développer timidement.

Quelques pas plus tard, ce sont les platanthères qui jouent les coquettes

Sont-ce des platanthères chlorantha ou bifolia? Je pencherai pour la première hypothèse. Bon on ne va pas en faire un plat en terre non plus !
Les spécialistes pourront peut être choisir avec la photo suivante.

De toute façon ça laisse complètement indifférentes les les Céphalanthères de Damas qui comme vous ne l’ignorez pas se distingue de sa cousine à longues feuilles par la disposition de ses jupons.

Pour sortir de tant de verdure voici une étrange manifestation de Dame Nature. Ce n’est pas un champignon ni un lichen mais un myxomycète. Un truc bien bizarre et compliqué que je ne détaillerai pas 🙂

Merci à ChamYves pour l’identification;
Curieux mais beurk quand même !

A la prochaine public fidèle!

Muscari bis

Encore un article sur les muscaris ! Il ne manque pas de toupet ! Pensez vous!

 

Effectivement, cette introduction désopilante nous amène à jeter un oeil sur des muscaris à toupet ou, pour faire plus savant, Muscari comosum.

La plante est étonnante par son aspect. Elle a la particularité de porter des fleurs stériles et d’autres fertiles.

D’abord en grappe serrée, les fleurs s’étagent progressivement le long de la tige au fur et à mesure de la croissance. Elles prennent alors un aspect différent.

Au sommet de la plante, les fleurs violettes au bout d’un pédicule plus long, sont dressées vers le ciel. Ces fleurs sont stériles. Je n’en connais pas l’utilité mais ce joli toupet a de quoi rendre plus d’un punk jaloux.

Peut être veut-il attirer l’attention des insectes sur la plante. Si quelqu’un connait la réponse, je suis preneur.

Réparties le long de la tige, les autres fleurs  changent de couleur petit à petit en tirant vers le brun. En forme de cloche elles possédent 6 étamines soudées à la corolle. Chaque cloche, une fois fanée, laissera échapper  3 graines.

Pour clore j’ajouterai que son bulbe comestible est très prisé de l’autre coté des Alpes. (lampascione).

Mais ,mieux vaut de les voir égayer nos talus qu’entassés en bocaux sur les étagères des supermarchés transalpins.

 

N’hésitez pas à consulter le blog de Cakie.Vous y découvrirez une botanique à la fois amusante et pointue en cliquant sur sa bannière:

Fleurs bizarres

Quelle est cette étrange créature poilue à l’œil globuleux et qui nous tire une langue bleue? On la croirait sortie de l’imaginaire du film Avatar.

 

Et quelle est la variété de  chauve souris mauve ainsi suspendue par 3 pattes ?

 

Les spécialistes auront sans peine identifié ces étonnantes manifestations de Dame Nature.
La première est une Anémone pulsatile qui attend les rayons du soleil pour s’épanouir et commencer à fabriquer ses feuilles.
Attention, la belle est toxique.

 

Les chauves souris une fois réveillées se révéleront être des ancholies .



 

Au moyen age on leur prêtait des vertus aphrodisiaques.
Mâcher ces jolies fleurs rendait les femmes amoureuses.J’espère que la vue de ces quelques photos feront de même.

Orchis

Enfin la terre se réchauffe et les premiers orchis sortent des prairies.
Je ne vais pas me risquer à les identifier c’est bien trop complexe mais je sais que leur nom vient du grec et veut dire testicule. Et oui, la plante possède des tubercules aux formes évocatrices.

orchis

Grace à la théorie des signatures, plusieurs hommes ont dû en ingurgiter sans le savoir afin d’augmenter leur fécondité ou leur virilité.

 

Ces fleurs vivent en symbiose avec des champignons présents dans la terre. Il est donc inutile de vouloir les replanter dans son jardin, la transplantation est vouée à l’échec.
Ne soyons pas égoïste et laissons les futurs promeneurs profiter du magnifique spectacle qu’elles nous offrent.
Vous pouvez consulter cet article également à cette adresse.