Vestiges carriers (mise à jour)

Si l’on flâne parmi les blocs gréseux du Sud de l’Ile de France il n’est pas besoin de parcourir 1000 lieux pour tomber sur les traces laissées par les carriers.
Baguenaudant à la recherche de gravures rupestres je me suis retrouvé une fois de plus au milieu d’un coin de forêt qui porte les stigmates de cette industrie.

Carriers

 

 Si les murets de terrassement sont courants, il est moins fréquent de retrouver des murs de cahute encore debouts.

 

Quelques rochers abritent des graffitis soignés peut être dus à la main de carriers.

Carriers

 

Un peu plus loin, on progresse au niveau de la rareté car je tombe sur un bout de rail de style Decauville. C’est un tronçon portatif d’un écartement de 0.40m.

Carriers

 

Deux minutes plus tard, je m’ébaubis à la découverte de ferrailles mêlées à la végétation. Je ne rêve pas, il s’agit bien d’une berline qui, une fois services rendus, repose dans l’herbe, condamnée à disparaître petit à petit. Si j’ai déjà rencontré ce type de vestiges au cours de mes pérégrinations souterraines, c’est bien la première fois que je découvre un wagonnet dans le massif.

Carriers

 

La benne basculante avec ses axes:

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Le chariot porteur. Hélas les roues ne sont plus là.

Carriers

 

Dans un autre secteur je trouve un bloc débité dont la face supérieure porte une encoche. C’est vraisemblablement une « boîte à coin ». Le carrier y enfonçait un coin métallique destiné à fendre le bloc.

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Voici une série de coins encore en place dans une autre ancienne carrière

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Autres vestiges:

 

Une visite dans un autre secteur nous a révélé 4 autres berlines ainsi qu’un abri de carriers assez bien conservé.
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Vous trouverez beaucoup de renseignements historiques et techniques sur les carriers de Fontainebleau en parcourant la toile.
Ici ou bien par exemple.
Sans oublier cette excellente vidéo très complète:

 

En passant par la Lorraine…courons la minette.

 

Pendant quelques jours, sous un soleil de plomb nous sommes partis sur les traces du fer sur ces paysages quelque peu chamboulés par les anciennes activités minières. Je vais essayer de vous faire profiter de nos observations et des choses apprises.(La définition des mots en rouge se trouve dans le glossaire Mines)
Le minerai de fer Lorrain appelé minette est très riche en phosphate et relativement pauvre en fer. Dans le passé, seul le « fer fort » était exploité. Contenu dans des poches géologiques le rendement de son exploitation était faible. A partir du milieu du 19 ème siècle la mise au point du convertisseur Thomas a permis de rendre l’exploitation du minerai phosphaté rentable.
C’est une aubaine pour le bassin Lorrain dont la sidérurgie devient une des plus importante du monde.Pendant plus d’un siècle, les mines de Lorraine sont exploitées avec la méthode dite du « traçage ». Les galeries sont creusées perpendiculairement à la galerie principale, puis on recoupe également perpendiculairement ces galeries par des recoupes secondaires, le minerai est extrait en laissant des piliers qui servent de soutènements.

Ensuite les piliers sont abattus (foudroyage) afin de ne pas laisser de vide.

Le comblement des vides par éboulement volontaire évite le danger d’un effet domino.
L’affaissement d’un pilier pourrait provoquer un vaste effondrement en cascade. Mieux vaut prévenir que..subir!!!
La gestion de l’eau pendant la mine :
Le bouleversement de la masse encaissante et le phénomène de drainage que provoquent les galeries entraînent une profonde modification de la nappe aquifère tout au long de l’exploitation. Cette eau doit être évacuée de la mine soit par des galeries d’écoulement gravitaires qui rejoignent l’air libre soit par pompage. Pour cela une galerie peut être fermée par un muret, le tout formant un réservoir appelé albraque.

Toute cette gestion de l’eau se nomme exhaure.

 

Cette eau est utilisée pour l’alimentation en eau potable et comme ressource pour les laverieset industries avoisinantes.Après l’exploitation, l’eau n’est plus pompée, les galeries se remplissent d’eau: c’est l’ennoyage. Un nouvel équilibre hydrodynamique se forme. Il reste sous surveillance car les foudroyages ont modifié les couches marneuses en perturbant leur imperméabilité et les couches karstiques sont fissurées. De plus, les mouvements de l’eau peuvent saper les piliers restants. Il existe donc des
risques d’affaissements ou de vidage brusque d’une poche aquifère avec de conséquences perturbantes en surface.

 

Avant l’exploitation

Après l’exploitation

Dans les années 50 grace à la puissance du matériel americain (jumbo etc.) la productivité augmente considérablement passant de 12,3 tonnes/hommes/poste à 50 tonnes/homme/poste.Mais :Extrait wikipédia:Après une durée d’exploitation d’environ un siècle et demi, la masse de minerai arrachée au sous-sol lorrain serait de trois milliards de tonnes. Cependant, la trop faible teneur en fer de ce minerai, sa teneur en phosphore et en arsenic encouragea les sidérurgistes à le remplacer peu à peu par des minerais d’outre-mer plus riches (teneurs moyennes de l’ordre de 60 %). Les mines de fer de Lorraine ont peu à peu cessé d’être exploitées. La dernière à avoir fermé, en 1997, est celle des Terres Rouges à Audun-le-Tiche (Moselle).

 

Quittons la théorie de ce monde souterrain et recherchons en surface les traces laissées par l’activité minière. Elles sont nombreuses et parfois surprenantes. On peut rencontrer une clôture bien solide formée de fleurets, rails et traverses.

Dans les villages des berlines sont reconverties en éléments décoratifs qui perpétuent le souvenir.

Ailleurs cette jolie falaise rouge est en fait le front de taille d’une exploitation à ciel ouvert.
Les différentes strates sont baptisées d’après leur couleur. Ici nous sommes face à la Couche Rouge. Ce type d’excavation au volume impressionnant peut recouper des galeries souterraines plus anciennes.

Un peu plus loin nous trouvons un autre témoignage du passé sous la forme d’ un signe cabalistique gravé sur le sommet de cette borne. En fait il matérialise les limites de 3 concessions minières. Ce vestige rare résistera t’il à l’appétit des pelleteuses? On peut en douter en constatant leur boulimie.

Dans un fond de vallée un petit ru (qui serpente etc.) attire notre attention et nous constatons que sa sortie de terre est aménagée. Il s’agit vraisemblablement de la sortie d’une exhaure dont nous soupçonnions l’existence dans ce secteur.
Cette source solidement grillagée est également une exhaure.
Qu’y a-t-il derrière? Mystère , mais en tout cas cette bouche de minette souffle une haleine glaciale.

Si la mine a laissé des traces, les vestiges industriels se font plus rares, les hauts fourneaux ont été démantelés et on imagine facilement le drame humain qu’a provoqué l’arrêt de toute cette filière. Cela donne l’impression que l’on veut effacer tous souvenirs de cette période florissante, à moins qu’il ne s’agisse plus prosaïquement de l’appétit des promoteurs immobiliers.Heureusement, tout proche d’un carreau de mine, on peut admirer un accumulateur de minerai classé monument historique.En fonction de la couche dans laquelle il est extrait le minerai possède des qualités différentes. Amené par les berlines il était trié et stocké à l’intérieur des silos de l’accumulateur en
fonction de ses différentes destinations

La région était pourvue en fonderie, aciérie etc. et il est amusant de constater que le fer qui sortait de la mine sous forme de minerai y retournait une fois transformé en rails , IPN, etc. Les rails de second choix étaient employés comme soutènements. Les résidus des fonderies servaient de ballast, le laitier servait quant à lui à la fabrication de briques que l’on retrouve dans les galeries de roulage. Au vu de la densité des soutènements dans certaines galeries, on peut se poser la question s’il n’est pas rentré plus de fer qu’il n’en est sorti !

Nous avons terminé notre périple devant l’entrée du Musée d’Hussigny où la rouille nostalgique a encore fière allure.

   

Vadrouille spatio-temporelle.

Le départ de cette flânerie se situe dans le Nord Aveyron.Le but de notre ballade est d’aller photographier des entrées de tunnels pour notre ami d’ITFF.) Suivre (prudemment) les voies de chemins de fer permet souvent de découvrir des paysages sous un autre angle que celui offert par les voies carrossables. De plus, en terrain vallonné les ouvrages d’art sont souvent impressionnants.Le tracé de cette petite ligne traverse ici le Causse de Séverac bien différent des paysages de la vallée du Lot.

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Une fois les tunnels dans la boîte, on en profite pour faire un peu de tourisme dans les alentours qui ne manquent pas de lieux pittoresques.
La ROQUE VALZERGUES

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Perché sur un petit piton calcaire, le site est magnifique  . Une petite citadelle défendait la région. Elle  fut démantelée au XVII ème siècle car l’entretien devenait trop coûteux.
Il ne reste plus grand-chose des remparts mais l’église du XI ème est toujours là, faisant front avec un splendide tilleul d’une circonférence de 5,50 mètres..
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LE CAUSSE
Au Nord, le causse, avec ses paysages contemplatifs  parait maintenant déserté. Ce ne fut pas tout le temps le cas comme l’attestent ces quelques sarcophages perdus dans les terres à brebis.
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SAINT SATURNIN DE LENNE
Placé au pied du Causse de Séverac, ce village et parcouru de ruelles où le temps semble être figé.

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L’église romane est surmontée d’un clocher un peu bizarre dû à une modification du XIX ème siècle destinée à augmenter la hauteur de celui-ci.

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Je préfère nettement la série de modillons où, comme souvent dans l’art roman, le sculpteur se lâche avec liberté et humour.

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A l’extérieur de l’abside, une série de sillons verticaux creusés sur le parement du mur en grès rose attire mon regard.

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Il n’est pas rare de rencontrer ce genre de sillons sur les façades des églises. Ils résultent probablement de l’usure provoquée pour récupérer par grattage de la poudre à laquelle était
attribuée des vertus « magiques ».
DIGRESSION
Bien que le contexte soit complètement différent, l’aspect de ces sillons ne manquent pas de me faire  penser aux  énigmatiques gravures mésolithiques que l’on rencontre en forêt de Fontainebleau.

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Puisque l’on est à évoquer Fontainebleau voici un autre rapprochement troublant. Au musée Fenaille à Rodez, on peut voir une belle collection de statues « menhir ».
La plus connue est « la Dame de saint Sernin » découverte par l’abbé Hermet en 1888.

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Dans une niche située dans le chaos rocheux de Fontainebleau, une gravure  ressemble étonnamment au portrait de cette dame. De plus, celle-ci a été faite  au seul endroit  où le grès à une coloration ocre ce qui n’est pas courant dans le massif.Décidément la Dame est coquette!

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Généreux, les studios Baguenaudes vous offrent une démonstration animée et J.P. un article sur le sujet.

Coquette certes , mais aussi voyageuse infatigable puisqu’on retrouve la belle dans le Morbihan, magnifiée sous les ciseaux du sculpteur Pierre Delagnes.

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Je reconnais que, partant d’un tunnel de l’Aveyron, finissant en Bretagne et passant du Mésolithique au contemporain,  cet article est un peu foutraque mais il faut bien justifier le titre de ce blog et il faut que je fasse un peu de place  sur la carte mémoire de mon appareil !

A bientôt pour d’autres errances.

Vestiges miniers

 

Il suffit d’une consultation attentive de la carte d’État major de la Lozère pour se rendre compte que les exploitations minières étaient nombreuses dans la région. Certaines familiales, d’autres beaucoup plus industrielles. Les agriculteurs complétaient leurs revenus difficilement acquis en surface en arrachant au sous sol différents minerais. La demande industrielle a provoqué à partir de 1870 une ruée vers le zinc. Peu d’exploitations de l’Eldorado Cévenole ont survécu au premier conflit mondial.Ma première visite se déroule sur un site d’exploitation de zinc et blende (plomb) qui a fermé en 1965. L’accueil pour la visite de ce patrimoine industriel est comme toujours aussi sympa :

La marche d’approche se déroule comme souvent dans un cadre forestier de grande beauté et il faut bien admettre que les ruines de ce site font ici vraiment tache dans le paysage. Le démantèlement des infrastructures ne laisse en place que des murs de béton éventrés que la végétation a bien du mal à digérer. Malgré tout en dehors de l’intérêt industriel, la rouille donne aux vestiges une patine qui n’est pas dénudée d’intérêt. En se forçant un peu on pourrait évoquer Tinguely et ses machines !
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Le plus spectaculaire concerne les 24 cellules Krupp qui servaient à la flottation de la blende et du zinc .

       

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Comme il ne reste pas grand chose,Mr Bull et Mme Dozer ayant vraisemblablement « sécurisé » les lieux ,j’ai un peu de mal à comprendre la logique de l’installation. Une consultation sur internet à mon retour m’éclairera un peu. Une fois le minerai brut extrait, il faut séparer le minerai de la gangue qui l’accompagne. Si j’ai bien compris, la méthode en gros consiste à broyer le tout et le mélanger à de l’eau contenant des additifs . Le tout est brassé de façon a ce que les particules de minerai se « collent » aux bulles d’air et remontent ainsi en surface. Les matières non exploitables sont ainsi triées et évacuées.

Les réactifs employés pour l’extraction du minerai pur étaient les suivants :

 

Flottation du Plomb

Flottation du Zinc

Amylxanthate

Huile de pin

Ethylxanthate

Sulfate de Zinc

Sulfate de Cuivre

Phiophosphocréaylique n°25

Chaux

Amylxanthate

Huile de pin

Cyanure

Que des produits bien sympatiques ! Je suppose que dans les ruisseaux voisins quelques poissons ont dû danser la danse du ventre en l’air, les stériles étant stockés au dessus de ceux ci

 

C’est hélas le prix à payer si on veut entre autre boire un p’tit coup accoudé sur le zinc 🙂

Techniques d’exploitation en mine

Tranches montantes remblayées

 

 

(Lecteurs assidus vous connaissez maintenant leurs significations mais au cas où, les mots en rouge peuvent être consultés dans le glossaire mine.)

Si un mineur avait dit « on va s’en payer une tranche », ça n’aurait pas été pour rigoler!*

*Note

Je vous ai parlé de la méthode d’exploitation souterraine par chambre et piliers rencontrée dans certaines mines. Cette méthode s’applique quand le minerai se présente sous forme de strates pratiquement horizontales.

Quand les gisements sont très pentus, ce type d’exploitation ne serait pas rentable car il faudrait procéder à une succession verticale de galeries horizontales. Pour limiter les stériles, on va donc procéder en suivant le filon et son pendage. Une des méthodes utilisées est l’exploitation par tranches montantes remblayées.

Voici ce que j’ai compris concernant cette méthode en visitant quand c’était encore possible plusieurs mines avec des compagnons éclairés. ( Il vaut mieux, dans le noir.) :

Une galerie est tracée pour atteindre le minerai.(Travers banc). 

 

On attaque la base du filon en laissant les déblais entassés et égalisés sur place. Ils servent alors d’ « estrade » afin de pouvoir abattre le minerai plus haut. L’opération est renouvelée par tranches successives jusqu’à épuisement du filon.

Les remblais sont maintenus en place par des boisages:

 

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Dans certains cas il est disposé un plancher au dessus du vide pour entasser le remblai dessus:

 

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Dans ces épaisseurs de remblais, on aménage un vide plus ou moins vertical tubé ou boisé, afin de descendre par gravité le minerai jusqu’à la galerie de roulage. Ce sont les fameuses trémies:

 

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Parallèlement à ces trémies des vides verticaux sont aménagés afin que le personnel puisse accéder au front de taille:

 

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Les déblais par le comblement du vide assurent également le soutènement du parement de la chambre d’exploitation.Quand le volume des déblais est suffisant, on dit que l’exploitation est auto remblayée.Parfois un apport de l’extérieur est nécessaire. Les déchets provenant des laveries peuvent être employés à cet usage.On comprend l’importance du métier de boiseur ! La sécurité de l’exploitation reposait grandement sur leur savoir.

Dans les exploitations modernes semi-automatisées, je suppose que le béton a remplacé le bois.

 

Résumé animé :

 

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Les chambres magasins

 

Dans certains cas, quand la puissance (épaisseur) de la veine est suffisante, on ne s’attaque qu’au filon. Il est abattu et laissé sur place afin de servir d’étage intermédiaire. Au fur et à mesure de l’élévation du chantier, une trémie est aménagée dans laquelle on évacue le surplus de minerai qui provient du foisonnement. (Augmentation du volume due à l’abattage).Arrivé au sommet de la veine, on évacue la totalité du minerai par la trémie en vidant complètement la chambre. Cette méthode laisse un vide qui est renforcé par boisages ou par butons si l’espace est plus volumineux, car les épontes ont la fâcheuse tendance à se décoller du mur et du toit:chambres1

 

Résumé animé:

 

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La méthode par tranches montantes remblayées à l’avantage d’extraite la totalité du minerai contrairement à celle des piliers tournés.

 

Quand on parcoure les vestiges laissés par ce genre d’exploitation, il est parfois difficile de comprendre l’agencement des lieux, surtout quand on est néophyte. Cela n’enlève rien à la beauté de ces cavités anthropiques, bien au contraire la calcification et les éboulements modifient constamment la structure des vides créant une atmosphère unique dont voici quelques exemples:

 

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Certes, le calme qui règne en ces lieux est bien loin de l’ambiance bruyante et poussiéreuse qui devait régner au cours de l’exploitation, et les mineurs ne devaient pas être très sensibles au côté esthétique qui découlerait de leur activité on ne peut plus rude et risquée. Les mineurs étaient particulièrement exposés à des maladies professionnelles irréversibles mais il fallait bien faire bouillir la marmite ! (silicose carné comme on dit au Mexique).Raison de plus pour avoir un grand respect envers les vestiges rencontrés quand on a eu la chance de parcourir ces galeries qui, hélas, sont maintenant inaccessibles.

 

Dans le module diaporama, sous la bannière,  vous trouverez une belle démonstration sur un cas concret réalisée par François Marchand, qui a la patience de m’initier au monde en voie de disparition des cavités anthropiques.

A bientôt sur nos écrans !

 

Amsterdam


Voici quelques vues d’Amsterdam avec ses canaux, ses maisons de guingois aux grandes fenêtres  et ses myriades de vélos.
Le reste de la réputation de la ville concernant la richesse de ses vitrines est toujours présent mais vous ne le verrez pas ici.
Pas de champs de tulipes non plus à cause du printemps frileux. Qu’importe! Les jacinthes et jonquilles ondulaient gracieusement sous le vent toujours présent.
La baguenaude batave fut donc plus qu’agréable sous des cieux gris dégageant une lumière souvent mise en valeur sur les toiles du Rijksmuseum qui a eu la bonne idée de rouvrir le jour de notre arrivée.

 

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Carrières souterraines

 

Le monde souterrain laisse rarement indifférent.
Pour certains, il provoque une grande répugnance physique ou psychologique, pour d’autres il exerce au contraire une forte fascination.Pour tenter de mettre tout le monde d’accord, je vous propose un petit diaporama illustrant des carrières différentes:Une bande son bien anxiogène pour les uns et des photos que j’espère pas trop moches pour les autres vous dévoileront quelques aspects de ces cavités anthropiques.

 

Pour bénéficier d’une bonne qualité d’image, vous pouvez télécharger le diaporama. Il faut patienter un peu (11.1 Mo) et le décompresser.
Il se peut que vous ayez un message d’alerte signalant un fichier potentiellement dangereux, il ne faut pas en tenir compte.

Version PC

Version Mac

 

Sinon, impatients, vous pouvez le visionner également en hd sur le site YouTube en jouant sur la qualité en fonction de la capacité de votre connexion.

 

Petit rappel car la question m’est souvent posée: Carrière ou mine ?

Quelques liens:
Débitage d’un bloc de pierre.
Vie des carriers.

 

Vous trouverez d’autres diaporamas ici

 

Visite de mine

Les beaux jours arrivant  j’espère bien proposer des clichés de bébêttes et fleurs diverses mais, en attendant, je fais avec ce que j’ai sous la main ou plutôt sous les pieds.Il s’agit d’une mine que j’aime beaucoup et au cours de cette sortie nous avons eu le plaisir d’explorer un nouveau secteur.La visite n’est pas toujours facile et l’entrée  dans ces lieux insolites nécessite parfois des efforts .Comme dirait le père François :

 

 


Mettre le son!

 

pelle

Vous aussi, vous pourrez découvrir quelques aspects de cette mine en vous servant de la pelle .