L’exploitation de cette mine a débuté pendant l’annexion de la Lorraine comme en témoigne les inscriptions sur les galeries. Malgré son ancienneté, les traces de son exploitation sont encore bien présentes. La rareté de ces témoignages ne peut que nous inciter à les admirer.

150 ans plus tard, ce n’est pas sans émotion que nous rencontrons certaines galeries conservant les traces de passages des mineurs.

Plus loin, un prospectus de la société d’explosifs WASA doit dater de la 2eme guerre mondiale. Il se trouve fort logiquement à coté de la poudrière.

L’exploitation utilisait la gravité pour le déplacement des berlines. Un câble en boucle était guidé par des poulies. Sur ce câble, étaient accrochées à l’aide de pinces, les berlines. Les pleines, par leur poids entraînaient le câble vers le bas tandis que de l’autre coté les berlines vides étaient remontée à l’aide du même câble. Cet ingénieux système ne demandait aucune source d’énergie.

Document Gallica

Plusieurs de ces poulies sont encore en place et représentent un des cotés spectaculaires de cette mine.

On peut voir ici une des deux poulies de guidage du câble encore en place.

Figée dans la boue, une pince destinée à accrocher les berlines sur le câble de traction.

Autre vestige , une petite cage au sommet d’un bure desservant une zone d’extraction inférieure.

Ici, nous sommes devant la recette d’un puits aujourd’hui comblé.

Détail sur un trou de foration montrant le pas serré du fleuret.

Un secteur de la mine a été aménagé comme abri lors de la 2eme guerre mondiale. Il est paradoxale de constater que ces galeries étaient considérées comme protectrices alors que maintenant elles sont déclarées dangereuses !.

Comme bien souvent, les infiltrations d’eau décorent certaines galeries pour notre plus grand plaisir.

Nous quittons cette mine ancienne par cette belle galerie où le soutènement semble se justifier.