Nous verrons plus loin que question fraicheur, nous n’avons pas été déçus.
Avant cela, proche de l’entrée, nous tombons sur un petit cul de sac consolidé par un soutènement.
Empruntant un autre chemin, la visite continue par une galerie décorée de concrétions laiteuse du plus bel effet.
Un peu plus bas, nous empruntons une zone un peu moins structurée. Nous sommes ici dans une ancienne chambre d’exploitation. Le boisage* incliné s’explique par le fait que le filon avait une moyenne de puissance* de 3-4 mètres et un pendage* de 30°.
Il faut se rendre à l’évidence, la suite de la promenade sera humide.
Heureusement pour notre virilité, après un parcours quelque peu grelottant, le terrain s’assèche progressivement dévoilant de beaux enchaînements de galeries où les rails apparaissent.
Au détour d’un carrefour, nous tombons sur la recette* d’un bure* complètement noyé est équipée d’un système pour remonter et déverser le minerai au niveau du travers banc. Cela confirme la présence d’un niveau d’exploitation inférieur dorénavant inaccessible.
Les vestiges métalliques de l’exploitation ne sont pas très nombreux. Ce cadre supportait vraisemblablement un ventilateur.
La visite d’une ancienne mine sans trouver de berline serait frustrante. En levant la tête, nous sommes récompensés par un wagonnet encore sur ses rails.
Provenant des chambres d’exploitations supérieures, des déversoirs en bois percent les parois du travers-banc.
Cette trémie* montre quelques signes de fatigue.
Nous aussi ! Après avoir parcouru ces galeries patogeantes et fort sympathiques, il faut se décider à remonter vers la surface pour mettre nos chaussettes à sécher.