Est-il besoin de rappeler que vous pouvez cliquer sur les images pour mieux en profiter ?
Voici le Sympétrum rouge sang. Il se laisse facilement approcher et revient souvent sur le même perchoir.
C’est une espèce migratoire que l’ on peut rencontrer de Mai jusqu’aux premières gelèes au bord des eaux stagnantes et riches en végétations.
Le voici qui se déploie au sommet d’une salicaire. Les petites taches rouges au bout des ailes se nomment ptérostigmas. On n’en connait pas trop l’utilité mais c’est bien pratique pour l’identification. Certains évoquent une rigidification de l’aile et dautres un repère d’envergure. Moi, je dis que c’est pour faire joli sur les photos!
La couleur bleue indique un mâle. Il est assez agressif avec les concurrents.
L’abdomen de la femelle est de couleur brun et jaune. Elle a échappé hélas à mon regard.
Beaucoup plus remuant et craintif, je n’ai pu approcher cette libellule que sur un perchoir peu naturel. J’ai quand même pu saisir quelques détails comme les taches brunes à la base de ses ailes.
La bestiole suivante joue les coquettes effarouchées et ne se laisse pas approcher facilement. Bien que toute bleue, elle se nomme Orthétrum brun . On notera que son cousin qui est brun se nomme Orthétrum bleuissant ! L’enthomologiste peut être farçeur!
Pour peaufiner l’identification des odonates, vous pouvez consulter ce site: Libellules Rhodaniennes
A bientôt pour de nouvelles observations.