Promenons nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas.
Absent Maître Ysengrin ? Pas sûr ! Parmi les branches mortes qui jonchent les sols humides, on peut remarquer des rameaux colonisés par des petites boules étranges à la couleur vive.
Absent Maître Ysengrin ? Pas sûr ! Parmi les branches mortes qui jonchent les sols humides, on peut remarquer des rameaux colonisés par des petites boules étranges à la couleur vive.
Bergère, ne prend pas la peine de rentrer tes moutons. L’imagination populaire a baptisé ces curieuses manifestations de lait de loup. L’analogie peut paraître bien étrange, risquons une interprétation expliquant que la forme sphérique évoquerait des gouttes de lait tandis que le caractère carnassier du loup serait associé à la couleur rouge? Un peu tarabiscoté, je le concède bien volontiers.
Quoi qu’il en soit, l’esthétique de ces « gouttelettes » ne peut qu’ éveiller la curiosité et nous allons voir que son étrangeté ne se limite pas à son aspect.
Quoi qu’il en soit, l’esthétique de ces « gouttelettes » ne peut qu’ éveiller la curiosité et nous allons voir que son étrangeté ne se limite pas à son aspect.
Renseignements pris, ce petit « champignon » possède des caractéristiques bien particulières.
Premièrement, ce n’est pas un champignon puisqu’il ne possède pas de mycélium et la chose a été confirmée par l’étude de son ADN.
Est-ce un végétal ? Pas de chlorophylle ni racine donc, on va dire non.
Cet organisme est capable de se déplacer et même de contourner des obstacles pour se nourrir. (Débris végétaux, champignons, bactéries ). Animal donc ? Non plus, car la chose est unicellulaire.
Mi-animal, mi-végétal, ces petites gouttes de lait de loup sont finalement classées dans le règne des protozoaires dans la classe des Myxomycètes.
Dixit l’encyclopédie participative : Leur nom est formé de « myxo » qui signifie gélatineux, gluant, et de « mycète » dont la racine myc- signifie champignon, car les Myxomycètes sont traditionnellement étudiés par les mycologues, bien qu’il s’agisse en fait d’« amibes collectives »
Gros plan sur le Lycogala epidendrum.
Premièrement, ce n’est pas un champignon puisqu’il ne possède pas de mycélium et la chose a été confirmée par l’étude de son ADN.
Est-ce un végétal ? Pas de chlorophylle ni racine donc, on va dire non.
Cet organisme est capable de se déplacer et même de contourner des obstacles pour se nourrir. (Débris végétaux, champignons, bactéries ). Animal donc ? Non plus, car la chose est unicellulaire.
Mi-animal, mi-végétal, ces petites gouttes de lait de loup sont finalement classées dans le règne des protozoaires dans la classe des Myxomycètes.
Dixit l’encyclopédie participative : Leur nom est formé de « myxo » qui signifie gélatineux, gluant, et de « mycète » dont la racine myc- signifie champignon, car les Myxomycètes sont traditionnellement étudiés par les mycologues, bien qu’il s’agisse en fait d’« amibes collectives »
Gros plan sur le Lycogala epidendrum.
Il arrive que l’enveloppe laisse échapper une matière visqueuse (Plasmode).
En vieillissant, il noircit et sa chair devient pulvérulente.
J’ai rencontré une autre forme, assez étrange elle aussi, pourvu qu’on l’observe de près. Peut être un tubifère rouillé ?
Est-il utile de préciser que ces myxomycètes, bien que non toxiques, ne sont pas comestibles ?
Ces goutelettes sont fort jolies! Je ne crois pas en avoir jamais vu avant ton article, mais je ferai attention. C’est drôlement intriguant….
On les trouve après la pluie. les myxomycètes prennent des formes et des couleurs assez variées.
Toxiques ou pas, ces gouttes de lait ? je ne l’ai pas lu dans votre article ….. ou alors ça m’a échappé ….
Mais étrangeté de lma Nature , tout de même et très intriguant ……
Non toxique y parait, et on ne peut pas dire qu’ils sont très appétents pour le palais 🙂