Nous allons zoomer sur une de ces gravures qui génère des picotements cervico-occipitaux..
Sur les lieux d’une ancienne carrière de grès, on connaissait, à deux endroits différents, un glyphe mystérieux (en forme de « chandelier ») fort différent du style de gravures habituellement rencontrées dans le massif..
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Fig 1 Pour enquêter, le fin limier a échangé sa loupe contre une brosse car retrouver la première gravure ne fut pas une mince affaire. Les rochers moussus sont légion dans le coin, aussi il a fallu débarrasser plusieurs parois de leurs couvertures végétales afin de retrouver le premier indice qui n’était que partiellement recouvert en 1975.
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La fig 2 lui a posé beaucoup moins de problèmes. C’est sans conteste celle qui se trouve sur le front de taille de l’ancienne carrière de grès. Sa position montre un souci de marquer le lieu de manière ostensible.Elle fait partie des deux chandeliers visibles avant l’intervention du détective car épargnée jusqu’ici par la couverture végétale.La gravure est soignée. Si ses dimensions sont respectables (25cm de hauteur), la finesse du trait fait qu’en fonction de l’éclairage, cette figure n’est pas toujours très visible mais le célèbre détective ouvre l’œil.La position de ce « chandelier » montre un souci de marquer le lieu de manière ostensible. C’est d’ailleurs la gravure la plus connue.
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La fig. 3 est également connue car située sous la lèvre supérieure d’un abri qui possède un quadrillage et quelques sillons typiques des gravures rupestres du massif de Fontainebleau. Elle est de taille plus petite (12 cm) et sa position dictée par la nature de la roche en surplomb fait qu’elle est plus discrète. Il n’y a pas de différences notables avec l’observation du Groupe Total.
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La fig. 6, est atypique puisque peinte. Sise au fond de la géode richement décorée, elle est décrite comme écaillée en 1975. Le Nestor Burma local a dû reprendre sa loupe car il ne reste pratiquement rien des pigments et sa présence passait complètement inaperçue.
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Et puis d’abord, sont-ce bien des chandeliers ? Fort de son expérience, il consulte moult alphabets d’horizons divers sans succès mais il se souvient du Voyage au centre de la Terre de Jules Verne. Les héros trouvent l’accès en déchiffrant un texte écrit en runes islandaises par un certain Arne Saknussemm .
Voici la reproduction de la signature parue dans l’édition originale: (chapitre 3)
L’équivalence proposée par Jules Verne est un double M. A partir du milieu du 19ème siècle, parallèlement au progrès scientifique, un fort engouement pour le surnaturel s’est développé. (Photos truquées d’esprits, séance de spiritisme, etc.). Les runes ont fait partie de cette mode. Rappelons le sinistre emploi par les nazis d’une rune double pour symboliser les SS.
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Depuis 1975, l’évolution du recouvrement végétale ainsi que la dégradation des pigments du signe peint donnent à penser que la réalisation de ces glyphes remonte à la fin du 19ème ou à la première moitié du 20ème siècle. Petit rappel, le roman de Jules Verne fut publié en 1864. Que conclure après tous ces indices obtenus par le truchement du détective ?
1/ Nous avons donc dans le roman une entrée secrète vers le monde souterrain mais il faut décrypter des « signes » pour débuter le périple.
2/ Sur le terrain, nous avons des cavités estampillées par des glyphes gravés ou peint dont la signification peuvent signaler un « double M »
De là à penser qu’une certaine Madame Michu et un monsieur Michalon, ayant lu le roman, ont voulu immortaliser leurs ébats bucoliques en apposant leurs initiales sous forme de runes ou bien que ces lieux cachent une « porte » vers un monde parallèle, il n’y a qu’un pas vacillant que le célèbre inspecteur se gardera bien de franchir malgré le nombre de mousses ingurgitées lors de son enquête..
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Vous voulez approfondir le code employé par Jules Verne?
C’est ici.
Vous pouvez maintenant décrypter ce message laissé par Mme Michu et Mr Michalon:
« rscuu etsag psena uedeB »
Qui sera le premier à trouver ?
PS: Vous remarquerez que je vous ai épargné un jeu de mots avec pétroglyphe!