Je vous ai déjà parlé de cette petite araignée, mais, comme elle est facile à observer pour peu que l’on approche le nez au ras des pâquerettes, autant en profiter.
Histoire d’accompagner ces photos, on peut ajouter que la bébête se déplace latéralement d’où son nom d’araignée crabe. Vue sous cet angle, il est vrai qu’elle ressemble à un crabe…araignée.
Histoire d’accompagner ces photos, on peut ajouter que la bébête se déplace latéralement d’où son nom d’araignée crabe. Vue sous cet angle, il est vrai qu’elle ressemble à un crabe…araignée.
Redoutable prédatrice, elle se poste à l’affut campée sur ses quatre pattes postérieures, ses pattes antérieures bien plus longues serviront à étreindre la proie avant d’y déposer le baiser mortel. Les sucs digestifs vont ensuite réduire la proie en fines particules, ce qui me fait dire que la thomise atomise ses victimes !
…Son appétit est impressionnant et, bien qu’elle n’ait pas les yeux plus gros que le ventre (elle en possède quand même huit!), elle n’hésite pas à s’attaquer à des proies beaucoup plus grosses qu’elle. Mouche, papillon syrphe, etc., tout y passe. Comme quoi, une petite bête peut en manger une grosse n’en déplaise à ma grand-mère!
Si la thomise, comme toutes les araignées, a du poil aux pattes, ce n’est pas par négligence esthétique. Ceux-ci ont des fonctions sensorielles très poussées. Certains (trichobothries) sont capables de percevoir les déplacements d’air provoqués par les ailes des futurs casse croûtes. D’autres polis reniflent à qui mieux-mieux en captant l’odeur des proies qui seront saucissonnées. Poil au nez !.